De grands mercis à vous Joëlle, Dominique, Robert, moussetania, morikan, François, Florent, Michel et François.
Nous voici en été.
C’est le moment de la plénitude pour les fleurs et les papillons, d’autres bien jolies fleurs qui survolent les précédentes et s’y posent pour se nourrir et prendre le soleil.
Ils viennent fort à propos me distraire de ces démarches administratives longues et complexes, en un mot fastidieuses.
Grâce à eux, j’aurai quelques petites histoires à vous proposer en attendant d’avoir pu remplacer mon matériel et profiter, j’espère, de visites aux oiseaux plus nombreux qu’en ce moment.

Amitiés,

Patrick

Je vous l’ai dit, j’avais, quoiqu’il arrive, des projets les concernant. Ils m’intéressent depuis plusieurs années, mais c’est depuis 2017 que je vais à leur rencontre en plusieurs endroits qu’ils fréquentent.
Cette année, j’avais prévu de mettre le paquet, et les circonstances m’y aident.
Un petit malheur à quelquefois du bon.
C’est un itinéraire de découverte, et je découvre avec passion les difficultés de l’identification.
J’en connaissais certains qui m’avaient rendu visite au jardin, et je fais la connaissance des autres.
J’observe, et fort loin de tout savoir encore sur la vie des papillons, je discerne différents caractères avec les fidèles, les patients et les nerveux. Dans cette dernière catégorie, je range le Souci et l’Echiquier dont je vous parlerai un peu plus tard.

A tout seigneur tout honneur.
Le Robert le diable qui, l’an passé, m’avait fait plutôt grise mine, me gâte cette année.
C’est pourtant, à de petits mètres près, exactement au même endroit qu’il s’était envolé sans me laisser le temps d’une mise au point, sans espoir de retour.
A chaque visite, il est là, patient, m’offrant de nombreuses images.

1 – Merci Robert


On ne peut que compter parmi les célébrités le Paon du jour.
Il y a deux ou trois jours, je l’ai revu, tout neuf.
Avec ses couleurs chaudes de l’été, il brillait.
Le vent le rendait nerveux, mais a finalement consenti à quelques arrêts.

2 – Le Paon neuf


Je connaissais le point de Hongrie comme style de parquet. De nom je connaissais aussi ce petit papillon.
Mais je n’avais jamais pu le voir, bien que j’aie pu photographier, l’an dernier, sur les mêmes lieux sa cousine la Grisette ou Hespérie de l’Alcée.
Un beau jour, venant de mes arrières, il s’est tout à coup posé sur une fleur d’achillée, ailes ouvertes comme à sa (bonne habitude).

3 – Point de Hongrie


Les achillées ont beaucoup de succès. On peut y voir bien des espèces, dont les Mélitées, entre bien d’autres, et la chance m’a permis de passer de bien heureux moments en compagnie de la Belle Dame qui s’était arrêtée quelques instants au jardin, voici deux ans.
Cette fois, patiente, elle m’a laissé faire de nombreux clichés, passant d’une fleur à l’autre pour varier les prises de vues.
Qu’elle en soit remerciée !

4 – La Belle Dame


5 – Côté revers


A très bientôt !

Ta plume est aussi alerte, attentive et poétique avec les ailes de papillons qu'avec celles des oiseaux, Patrick, et si l'identification reste encore source de recherches, ton oeil (et son prolongement photographique) a su très vite leur rendre un bel hommage au travers de ces très belles images! Je ne les cite pas (et pourtant, en plus de leur beauté, ces papillons ont tous de si jolis noms!), car je les prends toutes! Je sais qu'une passion est née, qui ne substitue pas à celle qui t'anime pour les oiseaux, bien entendu, mais qui la complète à merveille, comme un nouveau don que te fait Dame Nature!
Avec toute mon amitié,
Joëlle

Belle série

Préférence pour Robert le Diable et pour le Paon neuf.

François

J'aime beaucoup la phrase "je découvre avec passion les difficultés de l'identification", on sent bien que tu n'étais pas loin d'y ajouter "... et les plaisirs" ! Et là le plaisir est pour nous, merci du partage de ces belles rencontres !

Voilà ce qui s'appelle rebondir !
Bravo ,tu fais front aux petits malheurs de la vie et t'engouffre avec délectation dans ce projet déjà réflèchi de découverte de ces merveilles colorées de la nature .Ta plume est toujours aussi maîtrisée et ton oeil me parait plus qu'affiné
J'admire merci
Dominique

Faute de Grive on mangera des Merles, mais toujours avec le même plaisir

Chers amis,

Je sors, enfin de ma tanière !
Merci infiniment à vous Joëlle, Halo, François, morikan, Dominique et Florent.
Oui, Dominique, c’est vraiment un rebond.
Je dois vous dire qu’entre le 16 et le 30 mai, j’ai dû subir deux opérations en raison d’une cataracte déjà avancée.
Tout s’est très bien passé.
Ma perception des couleurs n’a pas changé contrairement à ce que je redoutais ; j’ai retrouvé la capacité de lire sans lunettes, et j’ai fait des découvertes.
Je connaissais les images floues, les images nettes, mais je découvre à présent les images plus nettes que nettes.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes, et l’assurance ayant été rapide, j’ai pu remplacer mon matériel.
Malheureusement, un malheur ne vient jamais seul.
J’ai ensuite été confronté à des problèmes infectieux qui m’ont vraiment épuisé.
Il y a de légers mieux, l’espoir demeure.
Envers et contre tout, je vais pouvoir vous conter quelques histoires de Papillons.

Amitiés,

Patrick

Ces petits êtres éphémères marquent à leur façon les rythmes de la vie et des saisons.
On les découvre, et les difficultés de l’identification deviennent vite un plaisir : celui d’apprendre.
Leur vie, si brève, est liée à celle des fleurs et de leurs plantes hôtes.
Ils ressemblent à de jolies fleurs qui survolent et se posent sur d’autres fleurs pour s’y nourrir ou pondre selon les circonstances.
Ce nouveau monde est fascinant.
Leur beauté est frappante ! A des degrés divers, ils sont superbes.
Que faire d’autre qu’admirer le dessin subtil de leurs ailes, les fines nuances de couleurs.
Pas à pas, on entre dans leur monde ; la route est longue pour l’ami des oiseaux qui a tout de même consacré quelques décennies à percer les secrets de ses amis à plumes.
Encore que quelques petites énigmes résistent toujours à la curiosité.

Pour aujourd’hui, je voudrais vous parler de deux bons copains.
Je connais depuis un an ou deux le Cuivré commun qu’y est toujours là quel que soit le lieu de ma promenade.
Ses couleurs sont brillantes.
Il a l’extrême bon goût de changer de support, de l’achillée aux graminées.
Et celui également de varier les attitudes, comme s’il cherchait à faire plaisir au photographe.
Je l’apprécie beaucoup. [/b][/i]

6 – Achillée


7 – Graminée


8 – Un peu de nouveauté

9 – Face à face


10 – Retour à l’Achillée


L’histoire est différente pour le second.
J’avais vu des images de lui sans jamais le rencontrer ; je badais, comme on dit dans ma région, le demi-deuil ou l’échiquier.
A notre première rencontre, je l’ai reconnu en vol. Sur le chemin que je fréquentais à ce moment, il était inutile de l’attendre sur la belle fleur qui lui tendait les pétales.
Préférant les graminées il exigeait qu’on le poursuivre discrètement pour livrer son image.
Sa prairie ayant été brutalement fauchée, il m’a fallu me rendre en d’autres lieux.
Je leur aurais volontiers donné le nom de pays de l’Echiquier tant ils y étaient nombreux.
Là, tout était différent.
Il se posait de bonne grâce sur une achillée ou bien faisait une pause sur des fleurs de luzerne encore ardentes.
En Gironde, nous avons une variété qui ressemble à l’Echiquier ibérique sans pour autant en être une sous-espèce.
De sensibles nuances de couleurs existent, d’où les comparaisons que je vous propose en images.
Lui aussi m’aura offert beaucoup de bons moments, jusqu’au jour au je l’ai vu, ailleurs, posé sur la fleur du pied d’oiseau.
Ça ne s’invente pas, n’est-ce pas ?[/b][/i]

11 – Forme typique


12 – Un Ibérique ou presque


13 – Sur la luzerne


14 – Des ailes dans son refuge


15 – Les mêmes sur la luzerne


Si vous les appréciez, d’autres histoires vous attendent.

Le monde des papillons est (comme tout ce qu'offre la Nature) une excellente thérapie, Patrick, et tu t'y engages avec la même gourmandise de savoir et d'esthétisme que celle qui t'a mené pendant toute ton existence auprès des oiseaux! Quand nous sommes fatigués, ils ont aussi le mérite d'être, souvent, plus accessibles. Cela nous vaut ces observations et ces images qui, a coup sur, t'aideront à te rétablir et que tu fais bien, enfin, de partager ici! J'ai un faible, comme tu le sais, pour l'échiquier, dont tu nous présentes là les différentes variétés présentes en Aquitaine avec de superbes images!
Avec toute mon amitié
Joëlle

Bonjour

C' est bien de passer après Joëlle ... Car on n' a rien à ajouter

Mais si, bien sur! Chacun a son propre ressenti, ses propres goûts, sa propre manière d'appréhender situations, textes et images, ses propres émotions et ses propres mots pour le dire!

J'ai beaucoup aimé suivre ces papillons sous ton regard plein de tendresse et de poésie.
Je te souhaite prompt rétablissement, et comme le dit Joëlle, ces papillons semblent être une excellente thérapie.

Chers amis,

Merci à vous Joëlle, Philippe et Jaseur.

Selon une formule connue, j’en vois qui ne sont pas là, et j’en entends qui ne disent rien.
On dirait bien que le forum s’est assoupi, en effet.
Les Papillons font-ils moins recette que les oiseaux ?
Ce n’est pas grave ! Avec la canicule qui pèse sur nos épaules, bien des choses s’expliquent.
Mais la pluie reviendra et je suis persuadé que nous serons nombreux à la maudire.
Pour autant, je ne voudrais pas vous lasser.
J’aurais été content de vous parler de mes coches, très nombreuses cette année.
Mais ce serait abuser.
Ceci marquera donc la fin de ce fil.
Je reviendrai avec les oiseaux.
Pour finir en beauté, je glisse quelques mots sur un papillon étonnant, l’Ecaille chinée.

Amitiés,

Patrick

Tous les guides signalent qu’on ne peut la confondre avec aucun autre, et je les crois volontiers.
C’est une commensale de ma maison, et tous les ans, elle fait de longs séjours nocturnes au séjour, dans la cuisine ou dans mon bureau.
Cette année, elle a mis les petits plats dans les grands.
Le 23 juillet, il y a eu une éclosion.
J’en ai compté six ce qui ne tient évidemment pas compte de celles qui ont échappé à ma vue.
Il faut avouer que les plantes hôtes ne manquent pas au jardin : orties, lamiers, chèvrefeuille et noisetiers.
De plus, l’eupatoire est citée comme l’un de ses restaurants préférés et, à quelques pas, la mienne leur offrait ses fleurs.
Son envergure pousse à la compter parmi les grands papillons.
Etonnante à différents points de vue, l’Ecaille est en fait un papillon de nuit également actif en journée.
Voici quelques images de ce qui sera pour moi un vrai souvenir.

16 –


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Bonsoir , effectivement c'est un très beau papillon que l'on ne peut confondre , par chez moi aussi il y en a , mais peu vu cette année , ceci étant dit je trouve de belles photos le concernant ,et d'autres aussi en remontant ce fil .

Belle image d'un très beau papillon .
Surprenant contraste entre les ailes inférieures et les ailes supérieures .
Tes papillons ne sont pas coupables de l'évident assoupissement du forum,
il n'y a pas lieu de leur imputer un pouvoir somnifère.
Les vacances et la canicule auront suffi.

François