Sinon l'âge gaLciaire, c'est avant ou apres le mammouth ?

Bonjour Robert
Bah je rêverais de pouvoir faire comme toi.
Malgré le froid ce doit être tellement magique d'être ainsi perchés au milieu de nulle part, seuls au monde, ou plutôt seulement "accompagnés" de ces bestioles si bien adaptées à ce milieu hostile à l'homme. C'est beau de voir qu'il existe encore des havres de paix pour quelques espèces. Je ne connaissais pas le lièvre variable, voilà une de mes lacunes comblée. Je suppose, vue sa livrée hivernale, que ce bestiau n'hiberne pas, la nourriture doit être chiche lorsqu'il neige bcp. On se demande comment les animaux montagnards arrivent à survivre dans ces conditions. Même s'ils sont moins actifs pour économiser l'énergie, il en faut un minimum pour chercher pitance; la nature est souvent surprenante dans les facultés d'adaptation.
Merci pour nous avoir apporter un peu d'air pur, des belles photos, un très beau témoignage.

Voilà un reportage exceptionnel, heureusement que tu as une tendinite sinon qu'est ce que ça aurait été ! Et quels beaux moments tu as passés là, merci de nous en faire profiter (et merci à ton guide). La montagne avec beau temps au dessus de la mer de nuages c'est toujours jubilatoire.
pour l'ensemble.

tout a déjà été dit .... mais trop envie de commenter aussi.
Superbe... images, ambiance, neige, nature, émotions, rencontres.
Merci de nous faire rêver et voyager dans tes si belles montagnes...

Bravo

Merci à vous tous

Non Luna, il n'hiberne pas et c'est d'ailleurs pour çà qu'il est blanc. Tu sais bien que la nature ne fait rien pour rien

Mais au plus fort de l'hiver, quand les chutes de neige deviennent vraiment importantes il descend jusqu'aux lisières des forêts et même plus bas et va se nourrir dans ces milieux moins enneigés. Mais dès que les conditions deviennent meilleures pour lui il remonte tout de suite là haut. Avec le lagopède qui vit dans le même milieu, il compte parmi les vertébrés les mieux adaptés aux rudes conditions hivernales de l'étage alpin. Donc pas de soucis, il est chez lui là haut.

Bonjour Robert, une expédition hivernale qui tombe à pic, chez moi aussi il a neigé cette nuit et ce matin 4 à 5cm). Assez facile de le repérer sur les photos d'ambiance , je suis sur qu'il en a été autrement sur place.
Ton histoire de "crottes molles et rondes" sont une des caractéristiques des lagomorphes. Je me souviens étant gamin , mes parents avaient des clapiers, un poulailler, un potager , un verger,..enfin tout ce qu'il fallait pour être autonome à la campagne et mon père m'avait expliqué que les lapins faisaient deux tas distincts d'excréments et que l'un des deux étaient ingérés à nouveau et qu'il ne fallait pas les enlever de la cellule. Je suis allé me rafraichir la mémoire sur Wikipédia, suite à ton explication et j'y trouvé ceci: (j'imagine que tu as fait de même.)
"Les lagomorphes présentent une adaptation particulière à la digestion de la cellulose. Leur intestin possède un gros cæcum à fonction fermentaire dans lequel des bactéries attaquent la cellulose en produisant des acides gras volatils qui servent de nutriments. De plus, à certains moments, les lagomorphes évacuent de ce cæcum des crottes molles et sphériques qu'ils réavalent. Cette matière riche en vitamines et en protéines bactériennes est redigérée. C'est la cæcotrophie, une adaptation qui leur permet, comme la rumination chez les ruminants, de tirer parti de la cellulose et d'augmenter leur ration protéique alors qu'ils ont un régime végétarien strict."
Merci pour ce reportage hors du commun avec à la clè de bien belles photos d'altitude.

Merci Jacques pour ce complément très instructif

Non je n'ai pas les mêmes sources, j'ai la chance d'avoir une bibliothèque très documentées sur tout ce qui m'entoure, même avec des poils

C'est à la louche 16000 ans, calcule .....

Bonjour

Et bravo pour la "prospection".... Il n' est pas donné à tout le monde de pouvoir monter si haut à cette saison .
Belles images , belle récompense bien méritée .
Merci pour les explications , les tiennes et celles de Jacques

Comme disent les jeunes, ça le fait grave ! Merci de nous faire partager cet enfer blanc, et ceux qui y vivent, et ceux qui vont y chercher des images !

De bien belles images et bons commentaires. Vive la passion des belles choses. Mais ça me donne un peu froid tout ça. Chapeau l'artiste

Une trace, deux blanchons...un sacré beau ratio je vois souvent ses traces, beaucoup moins souvent l'animal...une belle série pour, sûrement, un super beau moment...les nuitées en altitude sont toujours de grands moments...

Alain

Superbe reportage sur cette sortie..
que de rencontres ou au moins les traces c'est déjà bien!... savoir que sur cette crête tu auras la chance peut être en remontant de voir d' autres animaux ; en tout cas c'est un partage de haut vol (niveau) que tu présentes encore merci très chouettes images!

Bonjour Robert , que dire après tous ces commentaires .... moi je t'envie et te remercie pour tes photos d'abord qui sont magistrales et aussi sur le plan instructif , j'ai appris quelque chose aujourd'hui alors chapeau bas Robert et continu a nous faire rêver .......

Bonjour Robert
Super expérience de rencontrer se magnifique lièvre, il faut le trouver dans ce mimétisme et avoir une bonne forme physique pour grimper dans se blanc
pour ce reportage et tes photos
Amitiés Françoise