Bonjour,
Très belle série sur cette "poularde charentaise", vraiment très intéressante.

Bon, pour la qualité des images, on a l'habitude. Cette fois c'est en plus l'originalité avec la quantité d'individus ...
Pour moi, la 380 est très explicite et se passe de commentaire: on croirait un groupe de "videurs" d'un spectacle, ou réunion politique ...

Merci

Puma

Petite histoire instructive. Et bien illustrée.
La remarque de Puma sur la 380 est originale. Du vécu ? Un souvenir de prise de becs ?
Il ne leur manque que la parole. Du genre " Va voir ailleurs si j'y suis ! ".

François

Il y a effectivement une belle colonie chez toi et tes photos et explications sont
Un pour les deux dernières

Très belle maj avec des scènes intéressantes...je ne trouva pas la lumière pénalisante...j'ai l'impression que la première et la dernière sont la même photo

Alain

C'est excellent ! La bande des quatre de la 380 (et non pas l'A380) me remplit d'aise, extra !

En effet! Texte et images se complètent à merveille, Michel! Observations personnelles et recherche documentaire également Sait-on selon quels critères un groupe s'estime au complet? Nombre de mâles par rapport aux nombre de femelles? Les exclus ne sont-ils que des mâles ou y a-t-il mâles et/ou femelles?

Bonjour Louis , merci pour ton commentaire , et pour t'en dire plus sur eux , cela fait une trentaine d'année environ qu'ils sont sur la facade Atlantique , nous avons aussi des Ibis Falcinelles migateurs et nicheurs .

Bonjour et merci à vous 4 pour vos commentaires très appréciés , Dominique , Jaseur , Alain , et François

Merci Michel pour ta description très intéressante et enrichissante de leurs comportements , mais aussi pour cette très belle série d'images . Les photos des Ibis en vol sont top !

Excellent. Bravo pour ce reportage de belle qualité.

Bonjour et merci Michel , Alain et Morikan pour vos commentaires




Merci Alain , j'ai changé hier soir la photo , l'Ibis n'est pas le même mais le style de photo est identique et je me suis planté

L'ibis sacré est un oiseau grégaire qu'on trouve souvent en grands groupes mono-spécifiques de plusieurs dizaines d'individus , moins par chez moi car moins nombreux , mais je peux estimer un groupe de 20 individus en moyenne , il n'y a pas de dimorphisme sexuel et de plus l'ibis sacré ne forme pas de couples fidèles et les oiseaux ne s'apparient que pour une saison .
Voila Joëlle j'espère que j'ai pu répondre à tes interrogations .

Bonjour et merci à vous deux SebLuc22 et Jacques pour vos commentaires

Jolie série avec de belles photos, notamment des photos de vols

Ces oiseaux échappés sont très controversés et les avis sont partagés à leur sujet, même au sein des associations de protection du vivant. Grands pourvoyeurs de poussins en tous genres ils peuvent faire beaucoup de mal à l'avifaune locale. D'un autre côté ils aiment bien les écrevisses américaines (entre autres....).
Il y a de nombreux articles à ce sujet. Quoi qu'il en soit, je crois (de mémoire) qu'ils avaient été éradiqué de la Camargue où leur population augmentait très/trop vite aux détriment des autres échassiers. Personnellement je ne pense pas que se soit une bonne chose quand des espèces sont implantées dans un territoire artificiellement comme c'est le cas ici.

Origine des Ibis sacrés en Bretagne

L’aire de répartition naturelle de l’Ibis sacré s’étend de l’Afrique subsaharienne à l’Afrique du sud, en passant par l’est de Madagascar. L’espèce est également présente dans la partie sud de l’Irak. L’ibis sacré était aussi présent en Egypte jusqu’au XIXème siècle.
En France, l’Ibis sacré fut introduit par les parcs zoologiques pour son esthétisme et sa facilité d’élevage.
En Bretagne, c’est le parc zoologique de Branféré dans le Morbihan qui importa 20 individus du Kenya entre 1975 et 1980. Le stock se renforça par une nouvelle livraison de 10 oiseaux en 1987 en provenance d’un autre parc zoologique situé dans l’Ain.
Rapidement, les oiseaux formèrent une colonie qui atteignit 300 oiseaux en 1990 puis 350 en 1993. Les jeunes commencèrent à fréquenter les zones humides alentours en s’éloignant toujours davantage. Des colonies se formèrent ainsi sur l’ensemble du littoral atlantique, de la Gironde au Finistère.
Le premier cas de reproduction observé en Bretagne (Morbihan) date de 1994.
Étant donné la mobilité apparente de cet oiseau et la proximité des colonies entre la Loire-Atlantique et le Morbihan, les effectifs d’Ibis sacrés s’élèvent à environ 5000 individus en 2007 pour l’ensemble de l’ouest de la France.

http://www.observatoire-biodiversite-br ... ethiopicus

Bonjour et merci Robert pour ton commentaire , concernant les ibis je suis bien au courant de tout cela , maintenant je pense que les ibis n'ont rien "demandé à personne" pour leur introduction et je trouve qu'il est dommage , (car il ne faut oublier que c'est un oiseau ) , de réguler cette espèce en lui tirant dessus de façon à l'éradiquer complétement .

l’ibis pourrait être en même temps une aide pour la biodiversité locale. Il aiderait à la fixation de la spatule blanche, et les écrevisses de Louisiane, espèce avérée nuisible et invasive, font partie de sa nourriture. Loïc Marion affirme que dans la réserve de Grand-Lieu, dont il a été directeur scientifique, les ibis se sont installés progressivement, sans perturbations

Bien que la prise de position de Loïc Marion soit restée et reste marginale dans le champ scientifique, il n’est pas le seul à s’être mobilisé pour la défense de l’ibis. En effet, son étude de 2013 trouve des échos dans la presse et au sein d’associations notamment.
En effet, dès 2007, le Collectif pour la protection de l’ibis sacré récemment formé lance une pétition contre ces éradications. Dans un communiqué intitulé « Les dessous du mystère de la disparition de l’ibis sacré » , faisant appel à l’étude de Loïc Marion, il dénonce le fait que l’ibis ait été faussement qualifié d’espèce invasive. Selon le Collectif, le rapport de l’INRA/ONCFS serait « bidonné » et les connaissances scientifiques ne seraient pas rassemblées pour procéder à l’éradication. L’éradication serait même « illégale » car l’oiseau serait protégé par la Convention de Berne.