Une de ces rencontres qu'on espère, Patrick, et qui s'est enfin réalisée, comme un heureux présage, tout près de chez toi. Je comprends ta joie et la partage avec toi. De belles images.... ..... en attendant merops!
Je t'embrasse,

un repérage réussi

Sympa de pouvoir trouver un coin tranquille pour s'adonner à sa passion avec une espèce espérée.
Amitiés
Dominique

Des espérances de longue date récompensées !
Bravo pour ces images !

Merci beaucoup Joëlle, Robert, Dominique, et Jaseur.
Cette fin avril témoigne vraiment de la vie de famille.
Chez moi, devant la porte d’entrée, sous le auvent, une merlette couve, avec, à ses côtés Madame Troglodyte…
Les Mésanges Charbonnière achèvent leur nourrissage dans leur nichoir.
Ailleurs, un peu plus loin, les Pourprés couvent et à 85 kilomètres, ce sera bientôt le tour de Merops.
Je vais devoir m’organiser pour ne rien (le moins possible) manquer de ces scènes attendrissantes.
Avez-vous remarqué la longueur des doigts du Héron Pourpré ?
C’est une jolie prévenance de la nature qui lui permet de s’adapter aisément aux roselières qu’il affectionne à la manière du Butor, ou de se percher en haut des saules.
J’espère de tout cœur avoir les images convenables pour vous narrer sa vie plus en détails.
La chance fait que son calendrier respecte parfaitement celui du Guêpier, avec des éclosions prévisibles pour le 25 mai, date à partir de laquelle Merops ne se montre plus guère, occupé à couver.
La Nature fait vraiment bien les choses.

Il est, en attendant, une occasion que je ne voulais pas manquer car nous sommes aujourd’hui à la Saint Robert.
Bonne fête à toi !

Amitiés,

Patrick

Un mois de mai doublement prometteur, Patrick! Je m'en réjouis pour toi...

Patrick, voici deux MaJ, j'ai un bémol sur ta 57 qui n'est pas d'une grande qualité... En regard de tous ton travail.

Bonnes observations sur le canard chipeau ici. Chez moi c'est un canard abondant vu sur beaucoup d'étangs et lacs.

Bien amicalement.
Gygy

Tout à fait d'accord avec ta remarque, Gygy.
Je n'aurais pas dû publier cette image.
D'ailleurs, je viens de la supprimer.
Merci pour ta vigilance.

Amitiés,

Patricj

Joli vol du pourpre patrick il est pas encore arrivé chez moi quelques individus dans un lieu bien déterminé
Amitiés Françoise

Jolis pourpré Patrick
Ils sont arrivés en Camargue depuis presqu'un mois pour les premiers

Bonjour Patrick, de retour de l'Hérault, je n'avais pas suivi... Pour ces deux séries , je retiens les 52 et 53. Les autres ayant subi une dégradation due à ton crop un chouia trop fort et la compression imposée par le forum.

Comme tu as trouvé un nid, nous aurons droit à de fâcheuses disputes, les petits ne sont pas tendre entre eux chez ces oiseaux!

Chers amis,

Entre deux visites, quelques séances de prise de vues, et d’observation, je fais une petite halte.
Le Pourpre était jadis une couleur honorifique, celle des empereurs et des cardinaux, éminents personnages.
Un héron semble avoir, lui aussi, mérité admiration et honneurs puisqu’il se vêt de Pourpre.
J’ai commencé son histoire qui est fort loin d’être terminée, mais, entre deux gouttes de pluie, j’ai le plaisir de vous proposer une petite suite.

Amitiés,

Patrick

Au sein de la colonie, le silence règne en maître et l’on ne voit rien, à part des saules.
Les Pourprés couvent, confortablement couchés sur leur nid.
La règle de l’alternance est parfaitement respectée chez eux puisque mâle et femelle se relaient sur les œufs.
Mais les intervalles sont grands.
Comment donc définir ce grand migrateur subsaharien si peu nombreux à faire son nid en France ?
Entre parenthèses, la chance provoque la patience même quand le temps est long. Ou est-ce l’inverse ?

Peut-être faut-il commencer par sa taille, sensiblement inférieure à celle de son proche cousin le Héron cendré ?
Ou peut-être par cette belle ligne noire qui court de l’angle de son œil au milieu de sa poitrine ?
Il serait mieux d’évoquer sa crête qu’il hérisse si volontiers, bien plus souvent que les autres représentants de la famille des hérons.
Ou son mutisme. Encore que, comme nous le verrons, ils se parlent beaucoup.
Car il ne se passe rien.
Pendant un certain temps…
Car un relayeur arrive enfin, s’annonçant avec de courtes strophes de deux accents gutturaux, une ou deux octaves au-dessus de ceux du cendré.
Crête hérissée, bien normalement ; cette attitude est systématiquement la même.
Et puis le relai a lieu sur un nid un peu moins lointain.

59 – Arrivée annoncée


60 – Passage de témoin


A part la couvaison et quelques relais espacés, rien ne bouge, mais parfois un vol vient récompenser l’observateur passionné.
Ces couvertures d’un gris fort bleuté sont remarquables.
Mais une autre activité occupe le Pourpré : l’entretien et la consolidation du nid dont il faut avouer qu’il ne semble pas être le fruit du travail d’un architecte de grand talent.
Lassé de se battre en vain contre les saules pour tenter de leur arracher une petite branche mon ami s’en va les ramasser au sol ce qui est bien plus sage.
Et puis, content de lui, il termine notre entretien par quelques mots.
Que pouvais-je donc lui répondre d’autre que « Merci Pourpré » ?

61 – Gris bleuté


62 – A moi la branchette


63 – Paroles, paroles


Les premiers oisillons sont nés le 14 mai, dans l’un des nids.
Il y aura donc une suite, forcément gaie car les jeunes quittent le nid à l’âge de 10 jours et se promènent sur le haut des arbres alentour.
Le nourrissage sera de plus en plus intense et les adolescents ne seront pleinement autonomes que six bonnes semaines plus tard.

Bonsoir, un plus pour les 60, 62 et 63.

la 59 est vraiment tres belle !