La mémoire chez l'oiseau... Encore un territoire de recherches et de réflexions pour le naturaliste et l'observateur passionné que tu es, Patrick, qui veut comprendre et savoir. Passeur de connaissances et d'émotions, n'est-ce pas une belle manière d''agir afin de transmettre aux générations futures ce si précieux capital, comme tu le soulignes? Alors, merci à toi pour tout cela et pour ces images, qui, chacune, raconte une parcelle du comportement de nos amis ailés. Oui! la sarcelle d'été mérite bien de rejoindre son cousin d'hiver dans ton coeur. Il y avait Edouard pour la sarcelle d'hiver, n'as-tu pas trouvé aussi un petit nom pour la sarcelle d'été? Quant au milan et à la corneille, cette déformation de taille due à la perspective rend d'autant plus spectaculaire la scène!
Je t'embrasse,

Des clichés de sarcelles de très grande qualité Patrick
Amitiés
Dominique

La dernière inter-action est intéressante avec les précisions que tu donnes

Bien belle la reconduite à la frontière Patrick
le reste pas moins mais tu t'en doutes

Patrick
Je vais finir par me dire plus la peine d'aller au Teich il me suffira d'aller voir un fil de Patrick
Je suis sûr d'y trouver les plus belles photos des espèces ''emblématiques'' du site et en plus j'y suis (de mon fauteuil) le rythme des saisons

François

J'aime beaucoup cette belle sarcelle que j'ai beaucoup photographiée en Alsace lors de ses passages printaniers. C'est vrai que ses scapulaires sont superbes, comme tes photos Patrick

Chers amis,

Chose promise, chose due !
Ce dernier matin, le sifflet du Loriot répondait aux strophes des Rossignols, plus nombreux, sans que le célèbre Coucou ne se laisse oublier. On pouvait fermer les yeux pour profiter pleinement de ces si belles chorales printanières.
Après avoir dûment remercié Joëlle, Dominique, Robert, Jean-Michel, François et Michel, je vous propose la petite histoire du Chipeau.

Amitiés,

Patrick


Ce petit canard ne compte pas parmi les plus abondants. Il n’est pas du tout aussi bruyant que son nom latin (Anas stepera) le laisserait entendre, et sa rencontre est plutôt rare.
Pour ma part, je compte sur les doigts d’une seule main les occasions que j’ai eu de le photographier.
Il aura fallu avril pour qu’il consente à prendre la pose.
Non seulement la circonstance réjouit, mais encore, elle donne matière à réflexion.
Le mâle est en principe aisé à reconnaître, avec son miroir blanc, sa queue noire, la belle cotte de mailles qui orne son poitrail.
A moins que…
L’identification de la femelle est bien plus ardue, et l’on confondrait aisément avec la cane Colvert si elle était seule, exception faite des fines bordures noires de son bec.
Sur ces quelques hectares d’eau douce, il y avait trois Chipeaux.
Un couple visiblement formé, et un célibataire.
Deux mâles et deux costumes. Pardi !
Il en faudra bien, du reste, un troisième pour pimenter l’histoire.

49 – Le standard


50 – Le quasi immature


51 – L’intermédiaire


On sait que la ponte, chez le Chipeau, commence en mai. Le temps de l’incubation plus celui de la croissance font qu’il est tout à fait impossible de voir vers la mi-avril un jeune de l’année puisqu’il n’est pas encore né, même pas encore conçu d’ailleurs.
Le mystère est entier.
Mais l’on sait que pour lui (phénomène partagé avec d’autres espèces), certains oiseaux du printemps précédant n’enfilent le costume de l’adulte qu’au terme de leur première année, tout à la fin de ce printemps nouveau.
Une petite vie de couple pendant une pause au soleil.
Quelque part vers l’Est, dans quelques semaines, disons plutôt un bon mois, une dizaine de petites boules verront le jour et se précipiteront vers l’onde, comme le font tous ces canetons qui aiment découvrir la vie.
Peut-être nous feront-ils le plaisir d’une visite en février ou mars prochain.

52 – Madame veille


53 – Petit couple au soleil

Jolie fable que celle du jeune chipeau né le printemps précédant qui ne veut pas encore prendre sa livrée d'adulte, Patrick! Un adolescent attardé en quelque sorte! Sinon, comme de coutume, tu guides notre regard et notre attention sur tous ces petits détails qui permettent d'identifier le mâle de la femelle, l'adulte du jeune, le plumage intermédiaire, celui d'été et celui d'hiver. Toutes ces subtilités de plumage que certaines espèces nous offrent pour mieux se faire admirer! Merci une nouvelle fois à toi pour nous décrire cela de si agréable manière et avec de si belles images!
Je t'embrasse,

Si le mâle est assez évident à reconnaître pour qui à l'oeil entraîné( ) et c'est notre cas ....,par contre , la femelle isolée est un vrai casse tête ,ton petit reportage est un bijou pour aider un peu plus dans la différenciation de ces anatidés.
Nous avons la chance en Camargue d'avoir une bonne centaine de couple qui nidifient .
Superbe la photo du couple au soleil
Amitiés
Dominique

Merci pour ce tendre rappel

Tu n'en manques pas un de ces oiseaux Patrick et tu me donnes l'envie de faire un saut chez toi... comme à chacun de tes passages c'est un pur régal de les redécouvrir avec toi!

Avec tes amis les oiseaux, tu ne chipotes pas d'histoires, de documentations et bien entendu de preuves photographiques. Toujours un plaisir de te lire
Quand j'étais en Alsace, le Canard Chipeau était en hivernants un des plus courants avec la Sarcelle d'hiver et j'ai eu la chance de le photographier à de nombreuses reprises. Canard discret mains non moins magnifique pour qui sait l'observer.

Patrick, et bien voilà 3 séries qui défilent sous mes yeux, de la très bonne photo avec de la très bonne diversité d'espèce, beaucoup de lumière qui somme toute est bien gérée. Des plans serrés, mais ça tu les affectionnes et je respecte ton choix.

Bonne continuation et bien amicalement.

Gygy

j etais passer a coté de ce reportage toute tes photo sont superbes avec des textes qui les met bien en valeur avec un gros plus pour les milan noir car j aime beaucoup les rapaces

Chers amis,

Infiniment merci à vous Joëlle, Dominique, Robert, Jean-Michel, Michel, Gygy et Jeanolapin.
Ceux qui me connaissent savent bien qu’à ce moment de l’année, c’est Merops que j’attends.
Le vendredi 28 avril, puisqu’il était annoncé par le propriétaire des lieux qui m’accueille généreusement pour que je puisse partager sa vie et l’immortaliser, je suis allé sur place.
Le 23 avril eût été historique avec une avance remarquable.
Mais, en dépit d’une visite de tous les sites où je sais pouvoir le rencontrer, du moins l’entendre, je n’ai pas vu l’ombre d’un Guêpier, ni entendu le moindre chant.
Les 15 oiseaux signalés n’étaient probablement que des éclaireurs, auteurs d’une halte brève.
Il faudra patienter un peu encore.
Mais, en fin de journée, je suis allé en repérage.
Bien m’en a pris !

Amitiés,

Patrick

Cette histoire est incroyable, mais vraie.
Voici des années que je cherche cet oiseau, un peu partout sans jamais le rencontrer, ou, de fort loin, et, en d’autres lieux, parfois au prix d’horions qui m’ont ramené à la sortie.
Voici que d’un seul coup, je découvre, une petite colonie de 18 couples à moins de 10 minutes de mon domicile.
Le Héron Pourpré est là, à deux pas, nichant, couvant déjà, au milieu de saules roux, sur une jolie zone humide de 7 hectares.
Il est magnifique, avec ses épaules violacées, et par bien d’autres aspects.
Construit en 2001, ce bassin d’expansion avait pour but initial de protéger les riverains contre les inondations.
Comme quoi les peurs que ressent l’homme peuvent parfois servir l’oiseau !
Géré, depuis 2013, par la Sepanso, l’endroit est hermétiquement clos.
Mais, en cherchant bien, on découvre un petit chemin paisible qui permet d’être tranquille, un peu moins loin.
A 50 mètres des nids, on ne risque pas, surtout si l’on est discret, de troubler les nicheurs.
On espère, non sans raisons, un vol.
Un Pourpré sympathique fait des tours, s’attarde un peu, offre des occasions à son admirateur.
Mais cette petite histoire ne fait que commencer…
Je l’espère.
Place aux vols.

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