Bonsoir
C'est avec plaisir que je retrouve "tes" marmottes, un animal que je n'ai encore jamais vu, bien que les montagnes ne soient pas si loin de chez moi avec toujours des explications qui vont bien.
J'espère que tu auras plus de chance avec les marmottons l'an prochain.
En attendant tes photos de l'année sont aussi belles que celles précédentes.

Encore une superbe suite, documentée et joliment illustrée ! Et ces sciuridés sont tous bien sympathiques, même quand ils n'enveloppent pas du chocolat !

Une présentation détaillée et les images pour illustrer
Voilà un trés bonne démarche

François

Un riche et complet reportage merci ! Et puis selon les massifs c'est une espèce pas toujours facile à bien prendre et mettre en valeur, alors bravo

Une préférence pour cet enchaînement 151/152/153.



Plus de canidés en montagne (chiens de troupeaux, chiens errants et Loup) peut être ?

Merci beaucoup à Alain, Jorel, Luna, morikan, François et Vince pour vos sympathiques messages.


Je pensais en voir en effet, vu la période, mais visiblement cela a coincé. Il y en avait bien comme le montre mon unique photo, mais peut être pas encore très actifs et réticents à se promener trop loin du terrier. Après il y a aussi le hasard des rencontres, j'ai pu manquer de chance !


Cela avait l'air de te tenir à cœur, alors j'espère bien que tu auras l'occasion de venir voir ces marmottes !


Malheureusement je ne serai pas en mesure de revenir à la période favorable l'année prochaine, à cause de contraintes professionnelles. Je ne désespère pas de faire plus de rencontres avec les marmottons un jour.


Je ne suis pas sûr que cela soit une des causes. Les deux prédateurs principaux de la marmotte sont plutôt le renard et surtout l'aigle royal.
La météo peut avoir une part de responsabilité dans les fluctuations de population selon les années, comme expliqué durant un chapitre précédent du reportage.

Jaseur , des photos de marmottes j'adore , c'est toujours un réel plaisir de les voir ça me rappelle celles que j'avais photographié dans les Pyrénées il y a 6 ans déjà …. et merci pour tes écris trés instructifs . pour l'ensemble de cette série

Merci pour ton sympathique commentaire Michel !

Pour la mise à jour de cette semaine, nous allons reparler des prédateurs de la marmotte comme nous avons brièvement effleuré le sujet la semaine dernière.

J'observais une pente sur laquelle de nombreuses marmottes s'ébattaient les années précédentes, mais cette année, rien ne bougeait. Que se passait-il ? J'ai fini par apercevoir trois petites boules de poils jouant au soleil. "Des marmottons, enfin !" pensais-je. Mais je réalisai bien vite qu'il s'agissait d'autres petits animaux joueurs !


Il s'agissait en fait de 3 renardeaux ! Je n'ai pu en immortaliser qu'un et l'image est malheureusement croppée, mais j'ai trouvé cette rencontre tout de même intéressante. Elle pouvait peut être au moins expliquer que les marmottes ne soient plus présentes à proximité immédiate de cette pente. Il faut bien des parents pour nourrir ces renardeaux, et de tels voisins ne sont en effet pas rassurants. Les renards capturent le plus souvent des marmottons. Les marmottes adultes courent donc moins de risques, mais mieux vaut aller élever sa marmaille ailleurs.


Un autre prédateur s'avère encore plus efficace pour attraper des marmottes, il s'agit bien sûr de l'aigle royal. Avec ses puissantes serres et ses attaques aériennes imprévisibles, c'est un excellent chasseur de marmottes. Il préfère toutefois s'en prendre aux marmottons ou aux adultes affaiblis ou malades. Dès que l'on entend une alerte à l'aigle, il faut lever le nez et on finit bien souvent par le repérer, planant l'air de rien, ou perché sur un piton rocheux. Bien entendu le 300 mm n'est pas idéal pour le prendre, mais le voilà au moins présenté.

Pour rappel, comme expliqué dans un épisode précédent du reportage, les marmottes ont deux types principaux d'alertes. Les alertes "terrestres" qui consistent en des cris répétés plus ou moins rapidement selon la proximité de la menace (renard, chamois ou randonneur), et les alertes "aériennes" qui consistent en un seul cri puissant qui suffit à faire déguerpir tout le monde. L'alerte aérienne peut être poussée pour un aigle, ou parfois un vautour (ces charognards sont inoffensifs mais les marmottes n'ont pas eu le temps de suivre des cours d'ornithologie) et même pour un drone comme j'ai eu l'occasion de le constater.

A la suite d'une alerte aérienne, j'ai d'ailleurs pu voir à la jumelle un aigle royal perché en hauteur qui décortiquait de la viande, selon toute probabilité, une marmotte.
L'aigle est en fait passé très fréquemment dans la vallée que je visite, déclenchant des alertes plusieurs fois par jour. Cela aurait pu être un des facteurs qui aurait rendu les marmottons moins actifs. Les parents sont bien sûr plus réticents à laisser la marmaille s'éloigner du terrier dans de telles conditions.

Mais revenons-en aux marmottes à présent.


En voici une qui se régale aux premières lueurs du jour dans une pente fleurie.


Les marmottes ne sont pas attentives qu'à leurs propres cris d'alarme. Celles-ci semblaient inquiétés par les sifflements répétés d'un traquet motteux, relevant le museau dès que l'oiseau semblait nerveux.


Comme la plupart des animaux ayant des yeux sur le côté de la tête, la marmotte ne vous regarde pas vraiment quand elle vous fait face. Il est plus probable qu'elle essaie de capter votre odeur !


C'est plutôt avec cet angle de profil que la marmotte peut garder un œil sur vous !
Comme il a été dit la semaine dernière, les sciuridés sont caractérisés par une bonne vue, pas si courante chez les mammifères. Les marmottes utilisent donc à la fois leurs yeux, leur nez et leurs oreilles pour repérer les menaces potentielles.


Qu'est-ce que ? Un nouveau prédateur ? Pas cette fois ! C'est un pipit !
Avec mon 300 mm je n'ai pas pu prendre beaucoup d'oiseaux de manière correcte, mais celui-ci s'est montré particulièrement coopératif.
Au vu de sa docilité, de l'aspect de son bec et de l'absence de stries sur les flancs je pense qu'il s'agit d'un pipit farlouse juvénile.


Pendant ce temps, les marmottes se tuent à la tâche... Plus ou moins...


Quand on s'étire chez les marmottes ça ne rigole pas.


Pour se gratter, ça n'est pas mal non plus, il faut toujours une certaine souplesse.

C'est tout pour cette semaine, merci d'avoir lu et à bientôt !

Toutes ces images donnent envies de chausser les chaussures et d'aller faire un tour dans ces milieux. Les textes qui accompagnent tes photos sont extrêmement explicites, ce qui ne gâche rien.

J'aurai un faible, pour les 159, 162 et la séance d'étirement de la 165

Une mine d'informations, comme toujours, dans ce reportage, Jaseur, sur le comportement des marmottes et leurs prédateurs potentiels! Et de belles images, notamment la 159, superbe!

Toujours un plaisir de suivre tes MAJ bien documentées.

Bonne série. J'ai appris des choses intéressantes ( par exemple sur le champ visuel des marmottes et leurs différents cris d'alarme ).
J'ai aussi bien aimé les touches de couleurs sur la 159.

François

+1

une suite trés sympa aussi , j'adore celle ou il y marmotton et aussi celles de du bâillement et de l'étirement géniales ces photos

159, 161 et la doublette 164 - 165 ont ma préférence sur cette série de haute qualité tant photographique qu'au niveau des explications

Merci de prendre le temps d'écrire les choses. Les photos d'étirements sont superbes