Ton absence est tout excusée, en effet tes amies les grues sont des fidèles hivernantes et restent malgré le froid.
Ce n'est pas le cas pour d'autres car en ce moment, en Camargue par exemple, c'est presque le désert ornithologique mais les grues sont là!
Toujours aussi agréable de te suivre.

Amicalement
Michel

Merci à vous deux, Joëlle et Michel.
Grâce à vous, mes Grues se sentent moins seules.

Amitiés,

Patrick

C'est comme tu dis des oiseaux craintifs et qui comme les oies sont toujours en train de se parler, j'ai rarement entendu un si beau vacarme et tes images me sont presque familières aujourd'hui..
Nous avons fait comme toi, avec François nous nous sommes rendus aux pieds des Pyrénées pour les observer.. la lumière a bien compliqué notre tâche (voile blanc comme de la brume) mais le soleil brillait pour notre plus grande joie, et le comble nous avons compter 3 élanions blancs sur notre parcours!... voire peut être 4

Je me suis mis à jour avec plaisir, d'autant plus que je fais la connaissance d'une autre espèce de cette famille tout aussi belle.... mais très loin de chez nous.
Au plaisir de te relire

Ce voyage au pays des grues continue de belle manière.
On apprends à les connaitre et à les aimer grâce toi.
Merci pour elles.

Chers amis,

Merci à vous Jean-Michel, Robert et Michel.
L’émotion n’attend pas et si janvier préconise l’alternance, il offre parfois du ciel gris, mais aussi des lumières somptueuses.
Au premier rayon, je pars !
Voici une petite suite à cette histoire.

Amitiés,

Patrick


L’adage le dit si bien.
« Après la pluie, le beau temps. ».
Ce mois de janvier aura été finalement bien beau, avec des alternances, et, pour moi, le plus riche de ma vie de photographe et d’observateur.
Au dernier jour du mois, je suis parti sans ambitions particulières, sans certitudes.
Et pourtant.
Après les doutes inévitables, l’héroïne de mon hiver m’a enfin accueilli à bras ouverts, en m’offrant, sous une lumière superbe, l’image dont je rêvais depuis si longtemps.
Ce moment est lourd de sens pour moi.

54 – A ailes ouvertes


L’incertitude, les doutes ont toujours leur place dans ce genre d’exercice, mais la patience, la persévérance ne leur cèdent en rien.
La chance prend le relai.
Peu nombreuses à nos lieux de rendez-vous désormais habituels, les Grues se sont montrées quelque fois proches et coopératives.
Cela devait arriver !
En un lieu dont j’ai eu l’occasion de parler, trois d’entre elles étaient si proches (moins de 10 mètres) que je n’ai pu faire d’autre cadrage qu’un portrait.

55 – Portrait de Grue


Tout change, mais rien ne bouge.
Enfin, c’est l’impression fugitive que l’on peut avoir.
Les lieux de nourrissage varient.
Dans les accents, lors des cris, quelques notes sont différentes, de temps en temps. Les parades ne sont pas encore là, mais elles approchent, on le sent.
Restant plus longtemps auprès d’elles, grâce à des jours plus longs, j’ai pu être témoin des premiers départs vers le dortoir. J’ai écrit, sans doute à tort, que, parmi nos migrateurs, la Grue n’avait pas d’heure.
Elle m’a montré que si, parfois.
La vie familiale suit son court sans qu’aucun lien ne soit rompu encore.
Certains jeunes affichent, sur l’œil, une tâche blanchâtre qui grandit, tandis que leurs cous se colorent d’un peu de noir. La base du bec reste jaune, mais la pointe devient grise. Ils seront sans doute adultes en avril.
C’est un véritable bonheur de les suivre dans cette vie qui est la leur, les observer d’assez près, et sous une lumière si douce.

56 – Petite marche au soleil


57 – Deux générations


58 – La vie de famille


59 – Fin de toilette


La pluie est de retour pour quelques jours, mais prenant mon mal en patience, j’ai marqué d’un grain de maïs cette journée magnifique dans mon agenda.
Il me reste l’espoir que la croissance des gonades sera moins rapide que le retour du soleil.
Quelques vraies parades seraient les bienvenues.
Et puis, si je sais que dès novembre, elles seront de retour, je ne suis pas pressé de tout de dire au revoir à ces belles Dames que j’ai profondément remerciées.

Il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir ainsi faire une observation intime et intimiste d'une espèce, Patrick, et cette approche attentive, rigoureuse et passionnée des Dames Grises démontre une nouvelle fois, s'il en était besoin, combien tu y excelles! Autant que tes observations, tes images sont de plus en plus abouties, témoignant joliment d'une attitude (ah! cette image de la grue ailes ouvertes....), d'un détail dans le plumage, d'une différence entre générations... et, comme tu le soulignes dans ton récit, de ton admiration pour elles!
Je t'embrasse,

Bonjour, bien de la chance de passer tes journées en leur compagnie. j'ai un faible pour les 54 57 et 58.

Je vois que tu as passé un hiver passionnant a la découverte de nouvelkes amies.Cette dernière série grace à la proximité est vraiment aboutie
Amitiés
Dominique

On voit sur la 58 toute la confiance que t'accordent désormais tes Amies les grues. Une telle scène de Vie, si proche, si calme est une véritable récompense de leur part. Elles ont compris ta démarche et t'accordent, avant leur départ qui approche, ce moment incroyable d'intimité. Tu aura passé et nous aussi, un bien bel hiver.

54, 56 et 57 sont mes préférées dans cette belle suite où l'on sent le bonheur que tu partages avec tes favorites du moment.

Amicalement
Michel

Tu as une photothèque sur ces oiseaux qui doit être impressionnante; ce sont des oiseaux qui m' attirent certainement plus que d'autres.. c'est bien dommage qu'elles habitent si loin et pour peu de temps!...
bien belle série j'apprécie beaucoup ton travail à travers tes images et je te le répète, ton discours qui donne une expression bien particulière à ton fil, ta prose me plait beaucoup..
encore merci Patrick

Chers amis,

J’adresse tous mes remerciements à Joëlle, Jacques, Dominique, Michel (GUZZLAN), Michel (loiseaubleu), et Jean-Michel.
A la lecture de certains commentaires, je ressens le besoin de préciser un certain nombre de choses, pour moi, bien sûr, mais aussi, peut-être, dans un intérêt plus général.
On me parle de proximité et d’images abouties…
Certes.
L’image ! Bien sûr…
C’est un but, une récompense, une source de souvenirs, et le moyen de voir certains détails que l’on ne remarquerait pas à l’œil nu.
Mais ce n’est ni le seul souci, ni la finalité suprême.
J’ai grâce à ces visites « découvert » un oiseau que je connais depuis tantôt 40 ans, ou que je croyais connaître.
Comment est-ce possible ?
Quelques chiffres pour commencer : 3 500 km parcourus, 80 heures passées, 2 300 clichés avec les satisfactions et les déceptions (images ratées plutôt) plus nombreuses.
Par-dessus-tout, probablement, il y a la capacité d’émerveillement intacte, l’amour et le respect que l’on porte à l’oiseau, une attention permanente, le rêve associé à l’effort.
On obtient ainsi quelques images, mais beaucoup plus encore : la confiance de l’oiseau.

Voir une Grue, oiseau parmi les plus farouches, prendre le temps de sa toilette est une grande récompense. Et puis, en fin de toilette, aux battements d’ailes succède un incroyable salut.
Entre deux temps vient souvent un vol.

Mais je reviens (il était plus tôt dans cette journée) à la proximité pour retrouver, plus tard, le rôle du parent qui veille sur son enfant.

Je me suis appliqué à présenter ces images dans l’ordre pour partager cette journée et ses émotions.
Voici pour moi le but fondamental : découvrir, apprendre, gagner la confiance de l’oiseau, garder de beaux souvenirs et puis les partager avec mes amis.

Amitiés,

Patrick


60 – Temps de toilette paisible


61 – La Grue te salue bien


62 – Petit temps de vol


63 – Je suis le plus grand


64 – Mais je suis ton parent !


65 – Et j’aime bien le soleil

Tu abordes là, Patrick, un vaste sujet et ton approche est des plus pertinentes. L'image est-elle une fin ou un moyen? Il me semble en tout cas, dans cet espace d'échange et de partage qu'est un forum consacré à la nature et à l'image -je le dis volontairement dans cet ordre-, que la démarche de chacun contribue à la réflexion et à l'enrichissement de tous. Je te disais plus haut que tes images témoignent ...d'une attitude, d'un détail dans le plumage, d'une différence entre générations et au bout du compte de l'admiration que tu as pour l'oiseau, de l'émotion que fait naître en toi son observation, de la compréhension qui en résulte. L'image est un regard et le tien valorise l'oiseau tout autant que ta plume nous le raconte et nous en apprend sur lui. Et, entre autre, ce salut en est un superbe exemple!
Je t'embrasse,

Toujours aussi intéressant, ta passion et ton investissement sont intactes.

Attention, leur départ est proche, il ne reste plus beaucoup de temps pour profitez d'elles

Amicalement
Michel