Bonjour Jacques , le coin ou tu es allé est superbe pour y être allé moi même a plusieurs reprises voici quelques années maintenant . Tes photos sont tout de même superbes malgré les conditions .Ton Cochevis me plait bien dans la végétation ainsi que les hélichrysum que je connais bien car chez moi il y en a aussi beaucoup , on en fait des bouquets qui embaument la maison .

Merci à tous.
Sur le haut de plage à l’embouchure entre l’étang de Canet et la Méditerranée, il y a une zone de protection protégée par un grillage de 2m de haut qui permet à une colonie de Sternes naines et de GCI de nicher en toute tranquillité.
J’y ai passé quelques heures pour observer et profiter de cette espèce que je ne rencontre pas tous les jours. C’était la période des accouplements, des offrandes et des premières pontes, dommage que je ne puisse pas y revenir pour l’élevage des jeunes.

276- j’estime à une quinzaine de couples cette colonie, difficile car il ya beaucoup de mouvement en ce début d’installation. Au fur et à mesure je découvre l’emplacement des nids,


277- les oiseaux creusent une petite dépression avec leurs pattes à proximité d’un galet (plus facile à repérer pour eux j’imagine).


278- les mâles vont chercher régulièrement des anchois dans l’embouchure ( appelée Grau ici) et reviennent d’un vol dansant vers leurs compagnes.


279- pour une offrande, accompagnée d’un accouplement, ou pas. Il y a de l’animation car certains mâles proposent à plusieurs femelles le poisson quand il y a refus de l’une d’elle.


280- envol d’un mâle après le refus de la femelle


281- pendant que la belle boulotte la chose, les mâles adoptent une position de domination ou de fierté ou de satisfaction (va t’on savoir !) en se figeant tête en l’air.


282- Quand les femelles semblent consentantes , elles s’aplatissent ailes un peu écartées et attendent ainsi, le mâle tourne autour avec l’offrande au bec, certaines fois la femelle se repositionne quelques mètres plus loin et la conclusion n’est pas systématique.


282- l’accouplement a lieu et le cérémonial dure assez longtemps. Le mâle n’apporte pas forcément une offrande, elle n’est pas forcément consommée avant, elle peut l’être après.


283- premier œuf pondu, Ils sont difficile à voir donc je ne sais pas si les autres oiseaux qui couvaient avaient leur ponte complète ou pas (2 ou 3 œufs).


284- sur le même site, quelques couples de Gravelot à collier interrompu (GCI) se reproduisent aussi. Ici un mâle parade autour d’une femelle.


285- pendant qu’un autre assure une partie de la couvaison. Relevage des plumes pour dégager la plaque incubatrice.


286- Grand gravelot et un Bécasseau maubèche, quelque peu en retard par rapport à ceux que j’ai déjà vu passer sur les côtes normandes.


Voilà la prochaine fois, virée dans les Corbières…

Je vois que en cette période de l'année ,rien ne t'échappe pour ce qui est de la reproduction et ton œil averti arrive à capter tous le moments les plus intimes avec chaque espèce que tu rencontres .Il y avait la cigarette après l'amour ,avec les sternes naines il y a maintenant :l'anchois après l'amour...!
Ces sternes que hélas je n'ai pas eu la chance de photographier en affût flottant cette année sont vraiment parmi les les sternes celles que je trouve les plus élégantes (avec les sternes diamant rencontrées dans le Pacifique . )
Mais les GCI ne sont pas en reste non plus au niveau élégance et dans la famille gravelot ce sont eux mes préférés et tu sais les valoriser
Dom

Plein de belles rencontres. Une préférence pour le bécasseau et le gravelot

Super cette série avec des comportements très intéressants et une lumière douce du plus bel effet

Alain

Des scènes variées et particulièrement bien observées, de belles images (279, 281, 285)!

Bon, merci d'avoir donner ton ressenti.Oui pour le bruit numérique? je n'ai pas éclairci , c'est l'inverse. sur place la lumière était tellement forte que pour adoucir j'ai volontairement surexposé un exemple joint : le raw

Le traitement: j'ai peut être forcé sur le floutage qui se voit sur les démarcations dans le sable , d'ailleurs c'est surement ce qui t'a gêné. je m'en suis rendu compte en regardant la série une fois postée! pour la première, j'assume , forcé mais je l'aime comme ça.
Je suis tout de même content de mes heures passées avec ces petites sternes et en est bine profité. Une fois le cagnard, une fois sombre avant un orage et une autre fois avec une lumière plus douce. J'ai donc traité cette série pour que l'ensemble des blancs soient à peu prés homogènes. Je pourrai toujours reprendre ces traitements puisque j'ai les raws.

Belles observations de ces petites Sternes très élégantes et du Bécasseau un peu à la bourre, c'est le moins qu'on puisse dire

Beau reportage sur les Sternes naines, elle me font souvenir de celles que j'observais il y aquelques années sur la Loire ou le Cher, et qui pêchaient plutôt de l'ablette...

La série est complète Jacques, des offrandes à l'accouplement, de bien belles scènes. Dommage que la lumières soit si dure.
Préférence aussi à la dernière avec le Maubèche, jamais vu en ce qui me concerne

Si tu aimes comme çà, çà me va très bien moi aussi

Par contre tu as vu que je n'avais pas éclairci mais assombri, ce qui n'a pas le même effet sur le bruit, si je ne dis pas de bêtise?

Jacques
J'ai moi-même observé les différentes phases de parades avec ou sans accouplement chez les sternes naines, il faut vraiment un décodeur pour les comprendre.
Même si je trouve les photos un peu en-dessous de ta précédente maj qualitativement parlant, mais avec les lumières de pleine journée sur l'eau c'est souvent difficile, le reportage est bien fait. Et le maubèche est superbe dans sa livrée nuptiale.

Tu as raison, c'est lorsqu'on éclairci que le bruit numérique ressort. Mais pour ce cas précis j'avoue que ton raw n'est pas génial. Ce qui prouve une fois de plus que tout doit être fait sur le terrain (aux bonnes heures, les bons réglages, le bon angle etc....). Le raw et les logiciels ne font pas tout.

Pour en finir de nos échanges sur ce cas, oui d'accord: les bons réglages je pense que c'était bon pour certaines scènes rapides, d'où la vitesse utilisée. Les isos: avec cette lumière tordue comme ça, j'aurais pu descendre mais je voulais garder cette vitesse car elles bougent tout le temps et on passe d'un sujet à l'autre sans savoir ce que sera ce que l'on captera.
Le bon angle : j'étais au niveau du sable.
La bonne heure: pas forcément la bonne mais sur ces trois affûts et par rapport au soleil , je n'avais pas le choix.
jamais simple quand on n'est pas chez soi et qu'il faut faire avec (je ne prétends pas être au top de la technique malgré mes quelques années de pratique