Et le festival continue!!!!!!!
Dans tes 2 dernières ''vagues'' j'ai un faible pour l'huitrier de Moquin et les détails que tes photos restituent(malgré le plumage noir)
Trés amicalement
François

Que de vanneaux Robert,

Et tu en rajoutes quelques uns.
Avec eux, nous allons bientôt pouvoir jouer au jeu des sept familles.
La glaréole à collier en prime et puis cet huitrier tout noir qui semble, par rapport au nôtre, avoir gardé son smoking et enlevé sa chemise.
Mais, bien sûr, un coup de cœur pour le petit pitchoun qui ne semble pas, en effet, très inquiet.


Amitiés,

Patrick

Avec la lumière en plus !

Les dépressions succèdent aux dépressions, tout le monde peut le constater. Si ce mauvais temps persistant n'est pas propice à l'observation, il l'est par contre pour alimenter les fils du forum. Après une semaine de repos je reprends le cours de celui-ci en espérant ne pas trop vous lasser.

56 - Lors de mon séjour au Sénégal, la glaréole à collier a été la cerise sur le gâteau même si je regrette de ne pas avoir photographié cet oiseau posé. Yves, l'ami qui nous a guidé là bas m'a assuré que ces oiseaux sont d'habitude beaucoup plus nombreux. On peut parfois les compter par centaines dans les friches du parc du Djoudj. Mais cette année là, j'ai eu simplement la chance d'en voir une vingtaine qui chassaient en vol au bord d'une piste.


57 - Il ne fallait pas que je rate mon coup. Pour ceux qui ne connaissent pas l'oiseau, il est très rapide et pas plus gros qu'un pluvier argenté.


58 - Le courvite de Temminck était également un des points forts des friches autour de la lagune de Somone au Sénégal. Le premier individu que nous avons croisé était loin et en contre-jour. Si tous les amis qui m'accompagnaient pour ce voyage étaient satisfaits de cette observation, personnellement je ne l'étais pas du tout.


59 - Un peu plus tard dans la matinée, alors que l'attention du groupe se porte vers les pies grièches à tête rousse, je trouve un couple bien tranquille qui se laisse immortaliser.


60 - J'ai déjà posté cette photo, excusez moi. Le courlis corlieu n'a pas voulu se montrer ailleurs que sur cette plage atlantique de Poppenguine au Sénégal. L'ambiance et la lumière m'ont tout de suite accrochés pour que je déclenche sur cet oiseau prudent qui prenait doucement mais surement la tangente ....


61 - Rencontrer des oiseaux en Afrique que nous croisons chez nous l'été est toujours un moment particulier. Lorsque j'ai vu ma première huppe fasciée en Ethiopie je n'ai pas pu m'empêcher de la saluer à haute voix sous le regard interrogateur de Nasser mon chauffeur qui savez déjà à ce moment là que j'étais un fou allié avec ces oiseaux.
J'ai eu à peu près le même sentiment quand j'ai vu ce grand gravelot dans les vasières du fleuve Sénégal à la frontière de la Mauritanie.


62 - Le gravelot pâtre est quant à lui complètement africain. Si il lui arrive de migrer au grès des saisons il ne sort jamais de ce continent où il trouve tout ce dont il a besoin.
Mais une donnée fiable qui date de 1913 mentionne un oiseau dans le sud de la Norvège ...... no coment !


63 - Ici un juvénile qui reste encore sous le couvert des adultes.

Ah que c'est beau ; merci pour cette suite , très proxi quand on connait la taille de ces oiseaux.

Glaréole en vol, courvite à l'arrêt, super ambiance pour le courlis et puis les gravelots : que du bon !

Superbes images, une fois encore, Robert ! Ravie d'apprendre que comme nous tous, tu parles aux oiseaux

Mais ils ne me comprennent pas toujours !

Superbe et toujours le soin de l’esthétique!

Gygy

Le juv, une petite perle !!!

Je suis béa d'admiration et on comprend pourquoi tu as une telle fascination pour les limicoles.Tu les aimes et tu le prouve à travers la beauté de tous ces clichés comme le premier de la glaréole en vol et l'utilisation de la lumière sur la plage pour mettre en scène le corlieu
mais tous les autres sont aussi top niveau
Amitiés Dominique

Cher Robert,

Je ne peux que m'émerveiller pour cette superbe Glaréole (56) et puis penser comme toi qu'il doit être émouvant de retrouver nos oiseaux sur leurs sites d'hivernage ou de reproduction.
Toi aussi, c'est une histoire d'oiseau que tu nous racontes, et de belle manière.
Tu as, contrairement à moi, l'expérience de ces voyages et c'est la route qui conduit au pays de l'oiseau.
En avant première, je peux te dire que je vais bientôt suivre cette route et tes conseils.
La décision est prise.
Pour ma part, je ne joue pas avec modestie car j'ai choisi le paradis des oiseaux : l'Islande.
J'y retrouverai aussi de vieux amis tels que la barge à queue noire, la bécassine, le chevalier gambette et je m'y ferai à coup sûr de nouveaux amis comme le macareux, la sterne arctique, et le phalarope à bec étroit.
C'était l'occasion !
Alors ....

Et

Merci.

Amitiés,

Patrick

Merci à vous tous pour vos petits mots sympathiques et pour votre fidélité. Bravo Patrick pour cette décision, j'espère que le temps sera avec toi mais çà fait parti du jeu. Il parait que là bas il fait souvent les quatre saisons dans la même journée, mais il faut dire que les journées sont très longues quand tu y seras.

Il me vient à l'esprit une phrase que les islandais aiment dire : "si tu es perdu dans une forêt en Islande, met toi debout et tu trouveras ton chemin ...." Rien à voir avec les oiseaux mais j'aime bien cet humour pour dire qu'ils n'ont pas d'arbres sur cette île.

Robert

Je fais des allers et venues entre toutes tes photos, j'ai du mal à trouver celles qui me plaisent le plus de tous ces limicoles. Difficile tant les oiseaux sont beaux, l'environnement discret et valorisant. Admirative aussi de ces vols si réussis.
Les lumières sont superbes sur pratiquement toutes, tes prises se sont faites en journée?

Merci Luna, oui tout est fait la journée quand je peux, sauf le courlis sur la plage, c'était le soir. Les deux dernières le temps était couvert. En Afrique, parce que nous sommes plus près de l'équateur, les belles lumières durent beaucoup moins que chez nous. La nuit tombe incroyablement vite. Si il ne fallait faire des photos qu'à ces moments là çà serait vraiment frustrant.