Ha ok, je n'avais pas saisi le sens de ta première phrase, désolé.

Pour répondre plus précisément, je ne descends pas à chaque fois qu'une rareté est annoncée. Si j'ai fait ces photos des cygnes noirs et du grèbe à bec bigarré c'est parce que l'endroit est vraiment très proche de la Crau et à deux pas de l'endroit où j'ai passé la nuit.
Je suis descendu pour voir un migrateur au long-court bien précis, la présence de ces deux espèces "perdues" ajoute un plus à mon déplacement mais en aucun cas elles ont joués dans ma décision de descendre. Par contre, passer un moment avec Dom a été une donnée beaucoup plus importante dans la balance que le grèbe, çà c'est certain !

Il faut de tout pour faire un monde. J'aimerai que d'avantage de gens pensent comme toi, on serait moins nombreux à torturer ces pauvres oiseaux

Dom

J'aime beaucoup les rolliers que je n'ai pas par chez moi...donc je trouve que tu as eu bien de la chance de pouvoir en observer autant d'un coup...la première image du crécerelle sur les cailloux est superbe

Alain

Bonsoir Robert,

En suivant assez attentivement tes posts, j'ai envie de parler plus du fond que de la forme.
Chacun a eu des occasions multiples d'apprécier ton talent de photographe sur lequel je n'insisterai pas.
On connait aussi tes voyages et ceci me pousse à rire quand on te répond que ce n'est pas si loin...
Mais, il reste un regard sur la nature, peut-être plus particulièrement sur l'oiseau, ou plus généralement sur la vie.
Une sensibilité, un œil, une âme.

Merci de partager tout ceci avec nous.

Amitiés,

Patrick

Superbe série , la femelle sur les gallets est vraiment très belle

Magnifique photos des rolliers robert ce sont de très beaux oiseaux que j ai aperçu il y a 9 ans en camargue en sortie avec mon groupe lpo
Amitiés Françoise

les rolliers sont magnifiques vraiment la proximité est vraiment super (j'ai essayé sans franc succès).

Merci à vous tous pour vos commentaires. Je m'excuse auprès des modérateurs de dépasser le nombre de photos autorisé dans le temps imparti d'une semaine mais je voulais conclure ce fil aujourd'hui. A bien y regarder je n'ai été présent sur le terrain que deux demi-journées.

50 - J'ai rendez vous avec Dominique aux premières lueurs d'une journée pleine de promesses. Daniel devrait nous rejoindre un peu plus tard (il y en a qui bosse !).
La météo est idéale avec un vent quasiment nul. Ce qui est assez rare dans cette plaine pour le signaler.


51 - Nous scrutons la plaine pour tenter de voir "un mouvement". Au bout d'une demi-heure de recherches nous voyons dans nos jumelles un vol d'une dizaine d'oiseaux se poser pas trop loin de notre position. Pas de doute, se sont des pluviers guignards. Il faut trouver la bonne piste pour se rapprocher au mieux des oiseaux et espérer qu'ils n'en soient pas trop éloignés. Bien sûr pas question pour nous de quitter les chemins de terre et de piétiner ces terres si fragiles.
Au bout de quelques minutes nous avons rejoint l'endroit..... et je vois enfin pour la première fois ces oiseaux que j'ai tant convoités.


52 - Au bout d'un moment les oiseaux se calment après notre arrivée et recommencent à se nourrir. Il faut dire qu'ici elle abonde, les sauterelles et les criquets se comptent par centaines. Dans mes jumelles je vais compter jusqu'à 38 pluviers sans parler de ceux que j'ai surement louper. J'apprécie ce moment à sa juste valeur.
Entre temps Daniel nous a rejoins et profite également du spectacle.


53 - Nous trouverons encore deux petits groupes dans d'autres secteurs pour atteindre à peu près la cinquantaine d'oiseaux observés ce jour. Pour une première rencontre, je suis comblé. Merci Dominique de m'avoir guidé sur tes terres !
Il est intéressant de noter que les femelles de cette espèce sont plus colorées que les mâles, comme chez les phalaropes. Ce matin, il me semble que nous ayons que des jeunes oiseaux et des mâles. En tout cas c'est ce qui ressort de mes photos.


54 - Après avoir fait bon nombre de photos nous laissons les oiseaux tranquilles et nous partons explorer cette steppe qui n'est pas si désertique que çà. La belle lumière est là et il faut en profiter, le soleil qui monte va bientôt faire naitre des brumes de chaleur ingérables.
Aux abords des fermes, il n'est pas rare de voir des passereaux. L'urine des moutons favorise l'apparition de certaines espèces de chardons et donc de graines. Je n'ai pas les connaissances de Jacques pour vous donner le nom du chardon, désolé....
Les alouettes calandrelles sont très nombreuses.


55 - Et les crottins attirent les insectes qui font le régal du pipit rousseline également bien présent dans le coussoul.


56 - Nous ferons décoller 6 outardes canepetière et nous ne verrons pas l'ombre d'un ganga, la Crau tient ses promesses. Ce n'est pas grave, après les P. guignards pour moi c'est tout du boni. Surtout que pour un oeil attentif la steppe est toute sauf déserte.
Faucon kobez femelle.


57 - Mais bientôt la chaleur commence à se faire sentir et la lumière devient de plus en plus dure.....


58 - Il est grand temps d'aller boire un petit café et d'arroser cette belle coche


Merci d'avoir suivi ce petit fil et à bientôt sous d'autres cieux....

Les lieux donnent une très belle lumière, les kobez sont déjà de retour ou sont-se des nicheurs? Les guignards sont bien beaux, un jour ce sera mon tour

Sur faune-paca les observations dans la plaine de la Crau passent du 20 juin 2016 au 17 aout 2016. L'absence d'observations entre ces deux dates démontrerait que les oiseaux ne nichent pas là.
Pour les guignards, je te le souhaite

Que c'est beau encore une fois
l'endroit a l'air d'etre très beau et les rencontres interessantes
cette femelle Kobez est superbe

Un biotope plein de promesses et de surprises, dont tes images, Robert, rendent bien compte! Les guignards sont superbes Un plus aussi pour le kobez!

Belle mise a jour avec une jolie lumière !

Well done, enfin, bravo !!
Je suis content que tu aies pu arriver à tes fins. La photo du Kobez est à tomber.