Quelle belle série, un gros plus pour les rossignols ! L'écrevisse "américaine" ne serait pas plutôt une "de Louisiane" pour chipoter ?

Parce que la Louisiane ne fait pas partie des Amériques?

Si fait,mais tu n'ignores pas qu'il s'agit de deux bestioles différentes !

Dans la mise à jour précédente je pense que ce n'est pas des flambés mais des voiliers blancs
car dans les Pyr. Orientales le flambé n'est pas présent.
Peyot

Merci de reprendre car je les mettais dans la même balance..
d'après ce que j'ai compris de wikipédia: la" louisiane" vivrait dans les marigots et eaux stagnantes tandis que "l'américaine" dans les rivières et lacs, donc à eau courante. d'accord pour de l’Écrevisse de Louisiane.

Deuxième reprise. Merci à toi car les nuances sont ténues et je n'avais rien vu en identifiant rapidement sur le terrain, sans même savoir qu'il y avait cette sous espèce locale. j'ai corrigé.

Sur cette dernière série, je remarque que pas mal d'oiseaux sont bagués.

François

oui , dans ce parc il y a un centre de baguage, d'ailleurs j'ai rencontré le bagueur qui faisait en même temps de la surveillance et de suivis d'espèces. Heureusement il avait l'équivalent du guide ornitho avec lui , ce qui a permis quelques échanges, succincts puisque je ne parle pas espagnol, ni catalan.

Salut Jacques
Tu as fait le plein, pas seulement d'oiseaux, tes papillons me font bien envie aussi. La différence entre le grand voilier blanc et le flambé est vraiment subtile
J'ai eu aussi peu de proxi que toi pour le traquet oreillard, l'an dernier avec Jmi et François, pourtant ce n'est pas faute de lui avoir couru derrière
Ce "parc"parait vraiment intéressant, il est d'ailleurs au programme des potes du sud l'an prochain, si mes souvenirs sont bons.

Merci pour ces retours.

Ces deux jours seront servis par une lumière très dure, il faut faire avec…

308- Quelques couples de Cigognes blanches se reproduisent ici une petite colonie était visible du chemin. Claquements de becs à l’arrivée d’un adulte, et des jeunes qui ont très chaud et qui ventilent par le bec et la gorge.


309- Les Ibis falcinelles que j’avais trouvés inapprochable en Camargue, se donnaient en spectacle sur les vastes étendues d’eau peu profonde en même temps que les échasses..


310- parade d’un couple


311- l’irisation du plumage est difficile à mettre en valeur, surtout par grand soleil, mais ces oiseaux sont tout en subtilité.


312- coup de trompette au rendu étrange.


313- séance toilettage pour cet individu qui est venu tout près pendant que j’affûtais un couple d’échasse.


314- quelques Guiffettes moustacs voletaient lentement au dessus de l’eau à la recherche de proies. Oiseau qui parait simple à cadrer …et pourtant leur trajectoire est bien aléatoire.


315-


316- la grosse présence des échasses blanches en nidification attire inévitablement les prédateurs, Goélands leucophées et Busards des roseaux étaient pourchassés aussitôt par une coalition de plusieurs adultes en charge de la surveillance.


317- sur le vaste parking arboré, les huppes viennent chercher les insectes de pelouse pour continuer à alimenter leurs jeunes déjà volants..


Voilà pour cette fois. Un final avec les Echasses blanches, un très bon moment passé en leur compagnie.

De belles images des falcinelles, avec une bonne proxi pour la 313!
Je me rappelle des guiffettes moustacs en Brenne! Pas évident de les prendre en vol, en effet.

Je constate que tu as bien rentabilisé ton séjour. J'ai l'impression que ces ibis sont de plus en plus nombreux dans le sud de la France. Je n'ai pas le souvenir qu'il y en avait autant il y a 10 ans en arrière. Mais bon, ce n'est qu'une impression peut être.

Sur la dernière photo des ibis on voit bien l'irisation des plumes de cette espèce.

Belles images, surtout les Ibis.
Préférence pour la 313, avec les reflets dont parle Robert.

François

La lumière fut dure, peut être, mais tu as très bien exploité les occasions qui se présentaient à toi !
Très jolie série avec les ibis, mais j'aime aussi la guifette, cette scène intéressante de l'échasse défendant son nid, ainsi que la huppe !

Merci pour vos retours.
Voilà une dernière MAJ pour cette année. Je vais la consacrer à une élégante, l’Echasse blanche. Très nombreuses dans ce parc, elles occupent en petites colonies toutes les rizières en eau. L'espèce est très territoriale tout de même, chaque couple garde son territoire de nidification mais les individus « pêchent » ensemble.
318- j’ai passé pas mal de temps la deuxième journée avec elles, bénéficiant de deux nids très proche d’un sentier.
Mâle en recherche de nourriture


319- les mâles protègent efficacement contre tout intrus les œufs ou les poussins..


320- le nid est installé dans une eau de faible profondeur, il est constitué d’une petite plateforme creuse régulièrement rechargée. Sur cette photo on voit le mâle en position de couveur et la femelle qui rapporte des matériaux, juste avant un échange de couveur.


321- A l’installation sur le nid, elle retourne les oeufs (ici 4) avant de se poser dessus pour une bonne heure.


322- dégagement de la plaque incubatrice.


323- Même scénario quand vient le tour du mâle


324- chez les espèces dont les deux partenaires couvent, on observe une zone sans plume appelée plaque incubatrice. Chez les autres, seule la femelle en possède une.


325- Une garde rapprochée. Le sujet qui ne couve pas surveille à distance toute intrusion éventuelle près du nid. Ici de jeunes canetons accompagnés de leur mère venaient régulièrement barboter dans une zone où je ne voyais pas de couveur, et pour cause, les petites échasses étaient déjà sorties.


326- l’adulte se positionne alors au dessus de l’intrus et projette ses pattes violemment en avant pour le chasser (autre mâle dans la même posture).


327- après quelques minutes de recherche j’ai enfin localisé trois échassons minuscules en pleine recherche de nourriture.


328- en effet dès le premier jour les jeunes sont obligés de s’alimenter par eux même, les adultes n’assurant que leur protection.


329- après un bon moment les trois poussins se mettent hors de l’eau pour une petite sieste. C’est par cette image que je termine cette édition 2018 de notre séjour dans le sud.