Un plaisir de revoir certains de ces clichés annonciateurs du printemps .Il est vrai que tous les ans on craint d'être obligé de "fouiner " dans notre photothèque pour revoir des espèces de plus en plus classées dans la rubrique "Menacé".... Mais ne soyons pas trop impatient et croyons en l'avenir
Je découvre avec bonheur ta sarcelle d'été en pleine posture d'étirements et j'ai toujours autant de plaisir à te lire .
Amitiés
Dominique

ouf , une image de 2017

Autre petite question, Patrick: tu peux nous en dire plus sur cette étonnante et belle découverte concernant merops?
Je t'embrasse,

Toujours la justesse des mots et l'émotion des photos ! Ou l'inverse... Merci pour les deux... Oui, alors, l'ornithogale ?

Hier il pleuvait, aujourd'hui rien que de suivre ta MAJ printanière, le soleil est revenu
Tout est superbement mis en valeur

Bonjour à vous tous,

Merci Joëlle, Dominique, Jacques, Morikan et Michel.
Je vous dois quelques réponses.
Pour l'Ornithogale, c'est simple : cette jolie fleur symbolise, à mes yeux, le retour du printemps.
En ce qui concerne les communication prénatales, c'est un ensemble de biologistes qui a étudié cet aspect. Les recherches ont porté essentiellement sur les canards mais n'excluent absolument pas ce phénomène chez les autres espèces.
Il y a même eu, en 2015, une thèse de Doctorat sur le sujet.
Il a été démontré, entre autres, que les pépiements des embryons informaient les parents sur la température ambiante dans l'œuf, ce qui les conduit à réchauffer les œufs, ou bien à marquer des pauses dans la couvaison, selon la situation.
Si un danger se manifeste, l'adulte peut faire taire les embryons pour des raisons de sécurité.
Enfin, il existe également des communications entre embryons qui ont pour effet de synchroniser la croissance et de permettre l'éclosion simultanée de tous les œufs, situation plus facile à gérer par les géniteurs.
Entre autres choses...
C'est un vaste et beau sujet.

Amitiés,

Patrick

Merci à toi, Patrick, pour ces précisions! En effet le sujet sur les communications prénatales ouvre encore de nouvelles perspectives sur la connaissance de l'oiseau.
Je t'embrasse,

J'ai encore appris des choses. Le busard est très bien saisi, il n'a pas dû passer loin

passionnantes et enrichissantes précisions ,merci à toi
Amitiés
Dominique

Patrick,
de belles images (certaines d'années passées) cadrages bien réussis. La dernière du BdR est techniquement bien réussie, pas facile à faire dans ce contexte...



Gygy

Le printemps !!! Quelle saison formidable.

Chers amis,

Je commencerai par de chaleureux remerciements à Joëlle, Robert, Dominique, Gygy, et Gilles.
Après quelques longues interruptions provoquées par la pluie et les nuages, j’ai enfin pu, le 29 mars, aller retrouver mes amis.
Du moins certains.

Amitiés,

Patrick


Les scenarii se suivent, et parfois se ressemblent. Comme lors de la balade précédente, qui datait pourtant de presque deux semaines, c’est le désert qui s’offrait au regard.
Cette règle du jeu est classique, banale.
Il faut être patient, opiniâtre, et ne jamais perdre l’espoir.
Facile à dire, mais pas toujours à faire ! Surtout lorsqu’au bout de 5 heures ennuyeuses (il faut l’avouer) on n’a rien vu encore, sans l’ombre d’une image intéressante.
Reprenons !
C’est l’un des charmes multiples de la migration qu’elle se situe en automne ou au printemps.
Je vous parlais la fois précédente, d’Anas Querquedula, la Sarcelle d’été, belle et régulière visiteuse printanière.
J’espérais bien la voir, mais il a fallu longtemps.
Je n’avais pas 18 ans lorsque j’ai fait sa connaissance…
Je l’ai vue en février, parfois sur la glace, ou bien en mai.
Seule ou en petits groupes, car ce n’est que lors de ses séjours africains de l’hiver qu’elle se montre pleinement grégaire.
Depuis quelques années, depuis que je suis passé de la Vendée à la Gironde, j’ai la joie de la revoir régulièrement, le plus souvent en mars, parfois en avril.
Elle se fait le plus souvent attendre…
Comme la princesse qu’elle est.
Parmi les signes les plus marquants de son élégance, je place en tête sa virgule blanche et ses magnifiques scapulaires.
Elle est aussi reine du suspens !
Elle s’est montrée enfin, arrivée discrètement en vol, vers 16 heures ; lointaine et masquée par les touffes de carex, elle n’offrait guère d’occasions.
Une heure plus tard, elle s’est approchée, pour faire une petite sieste dont il ne fait pas de doute qu’elle était méritée.
Championne du thriller, elle a attendu jusqu’à l’extrême limite de l’heure qu’il fallait respecter pour arriver à la sortie à temps, avant la fermeture des portes.
Alors, elle a fait la petite traversée que j’espérais tant, et a eu l’excellente idée de lever les ailes pour mettre en valeur ses plumes scapulaires dans une position peu banale.
Vous comprenez pourquoi je l’aime tant.

25 – Me voici


26 – Je sais filtrer aussi


27 – Voyez mes scapulaires

Tu sais si bien parler de tes amis ailés, Patrick, et mieux encore de tes favoris! Car, je le sais, la sarcelle d'été en fait partie. Peut-être aussi parce qu'elle sait se faire attendre, n'est-ce pas? Elle sait aussi t'offrir de jolies postures, avec ses ailes entr'ouvertes, qui permettent d'admirer ses scapulaires!
Je t'embrasse,

Quel bel oiseau cette Sarcelle d'été et tu nous la mets bien en valeur

Ta patience une fois de plus récompensée
Ces magnifiques clichés sont mérités et nous permettent d'en prendre plein les yeux , avec je suis d'accord avec toi une dernière qui vaut a elle seule les longues heures d'attente ,mais de toutes manières ,même si le marais est calme cela reste j'en suis sur un bonheur tout simple de "s'immerger " dans son ambiance ,et je sais que comme moi tu apprécies ces moments là.
Amitiés
Dominique