beau reportage que je viens de decouvrir , la 46 est tres belle

Bravo pour cette MAJ , à l'instar de Robert avec sa vie des oiseaux, tu nous concoctes une série merveilleuse sur cet animal , la dernière est de toute beauté.

De tres belles photos pour cette MAJ qui de plus me permettent de decouvrir et d'en apprendre un peu plus a chaque fois sur les cerfs.

On sent l'œil et la connaissance d'un vrai pro!
Je suis impressionné par tes images et j'apprends toujours à te lire

Un grand merci

Amicalement
Michel

Hello,

Une très belle mise à jour qui nous apprends beaucoup, le tout très joliment illustré!
Tes photos éclairent vraiment tes propos et sont top, particulièrement le portrait et les 41 et 42§

Merci pour ce partage!

Passionnante de bout en bout, Alain, cette MAJ, comme les précédentes. J'apprends, j'admire et j' !

Merci à vous Pierre-Michael, Dominique, Guzzlanv, Luna, Sébastien, Jacques, Alexis, Michel, Yannick et Joëlle...


Salut Dominique, encore merci...c'est vrai que ça prend du temps à préparer mais ça fait plaisir quand je reçois quelques commentaires de gens intéressés...


Luna, observer le cerf au brame n'est pas vraiment compliqué. Il suffit d'aller sur une place de brame...maintenant pour faire des observations intéressantes avec des scènes de vie il vaut mieux connaitre le terrain et les animaux qui y vivent. Il est beaucoup plus compliqué d'observer les mâles tout le reste de l'année. Ils sont discrets et, en tous cas par chez moi, se tiennent souvent dans des endroits fermés et difficile d'accès.

La composition des bois des cerfs est la suivante. Le corps du bois (le tronc pour comparer à un arbre) est le merrain. Ensuite il y a les andouillers (les branches pour continuer la comparaison avec un arbre). Le premier est l’andouiller de massacre, ensuite le surandouiller, la chevillure, la trochure et l’empaumure. Les andouillers de l’empaumure sont aussi appelés épois et leur nombre peut varier de deux à six ou plus. Bien sûr, chaque ramure est différente et rares sont les cerfs à avoir tous ces andouillers.
Pour moi, le cerf parfait serait un seize cors avec andouiller de massacre, surandouiller, chevillure, trochure et une empaumure à quatre épois…je n’ai encore jamais vu ce cerf…
Donc, les bois tombent en fin d’hiver. Lorsque le cerf se retrouve sans bois, il est appelé mulet. En cette période ils sont très discrets. J’aimerais beaucoup photographier un cerf venant de perdre un bois, avec le pivot ensanglanté mais ça restera certainement un rêve.
L’hiver, je les observe plutôt à la jumelle d’un versant de vallée à l’autre. Je ne vais que très peu sur le terrain car, par chez moi, ils sont dans des endroits difficiles d’accès. Les fortes pentes gelées, la neige qui crisse et les feuilles mortes sont quasiment rédhibitoires pour ne pas les déranger. Comme c’est une période critique pour eux, je préfère m’abstenir.

août, jeune cerf au gagnage




le même


toujours lui...on remarque le grand nombre de mouches qui volent autour de sa tête. Les cervidés sont souvent entourés d'insectes en été mais tout particulièrement les cerfs en velours


encore ce jeune dix cors qui se régale dans les framboisiers sauvages


même période, cet autre jeune cerf en velours vient de sortir de la forêt


fin juin, ce grand 14 cors a déjà tout allongé


début mai, un deuxième tête est chassé sans ménagement par un autre cerf un peu plus vieux que lui


cette image date de 2008 et n'est pas terrible mais la période de la fraye est courte et je n'ai jamais réussi à faire mieux. On distingue assez bien les lambeaux de velours ensanglantés qui pendent et on voit que les bois sont fraichement dépouillés. Nous sommes au début août et les bois seront fins prêts pour les joutes de septembre


dans la maj précédente je vous parlais d'un cerf avec un seul bois. Je vais vous le présenter sur quatre ans. Le voici un matin très tôt en 2011, il portait six andouillers à son bois.


2012, il portait toujours six mais il avait pris de la masse corporelle et son bois avait également pris de la masse


2013 par un petit matin de brame, il portait sept


et enfin en 2014, la dernière année que je l'ai vu. Il venait de se souiller devant mon affût. Il portait toujours sept et avait gagné encore en masse. Un beau cerf qui aurait certainement fait des dégâts avec deux bois, mais là...je l'ai vu deux fois se battre mais son handicap était rédhibitoire...

J'ai toujours trouvé de la poésie dans le vocabulaire technique propre à la description d'un sujet et s'il y en a bien un, c'est celui-ci! Merci, Alain, de nous introduire dans ce joli monde des cerfs, où le premier andouiller s'appelle andouiller de massacre et finit par l'empaumure! Cela parle! Quant aux images, elles sont toujours superbes!

Une leçon parfaitement enseignée par un maître
passionné .
Ce sont pour moi de super révisions car la mise en images est magnifique.
J'ai pu comme toi avoir une image de lambeaux sanguinolent sur un brocard il est vrai que ce sont des photos que l'on rêve plus souvent qu'on ne les réalisent.
Encore merci pour ce partage si passionnant
Dominique

Merci pour ce beau travail très bien documenté Alain
Que d'heures as tu du passer à l'affût de tes favoris?
C'est du temps mais surtout de belles récompenses et de grands moments d'émotion.

J'ai vu il y a 10 jours en Alsace un chevreuil avec les bois en sang, mais trop loin pour une belle photo avec mon matériel!

Amicalement
Michel

Bonjour, un pur régal ce que tu nous proposes depuis le début

Je viens de passer un petit moment sur tes images quel bonheur, bravo et de belles merveilles tes images!...
un bon cour sur ce quadrupède.. merci Alain

De la pente, des baroudeurs, de l'adrénaline. Comme d'habitude, on se régale par ici.

Merci à vous Joëlle, Dominique, Pierre-Michael, Michel, Jacques, Jean-Michel et Guzzlanv...


Salut Michel, ça ne se compte plus en heures mais plutôt en semaines mon plus grand plaisir est de pouvoir les observer (et les photographier) alors qu'ils vivent leur vie, en toute quiétude...