Je doit le recevoir Lundi ( Oiseaux migrateurs ) sur les conseils avisés de Dominique

Bonjour Chers amis,

Merci à vous Joëlle, Robert, Dominique, Michel, Jean-Michel, et Bruno.
A ceux qui se préparent à découvrir « Oiseaux migrateurs », je souhaite une plaisante lecture avec ma gratitude.

Amitiés,

Patrick


Ici c’est le grand calme gris. Comme d’autres, certainement, j’attends le retour du soleil, des belles lumières, et des oiseaux, bien entendu.
Je l’avais dit, un jour.
Mettons à profit ce calme pour évoquer la vie d’autres ailes.
Certains jours, même si le soleil brille, on reste sagement dans son jardin en admirant les fleurs et d’autres visiteurs, dont certains sont migrateurs aussi.
Le lien entre le papillon et la fleur est flagrant, facile à faire, s’impose de lui-même.
Pour les rares qui l’ignoreraient encore, il est deux arbustes qui ont le plus de succès, prenant sans difficultés, l’avantage sur les lavandes.
L’Eupatoire chanvrine et, loin devant, le Buddleia. Mauve de préférence, si j’en crois les confidences des papillons.
Entre avril et fin octobre, ces petits êtres meublent nos journées par leurs va et viens fréquents, pas toujours aussi fréquents d’ailleurs qu’on ne peut le souhaiter. Avec eux, il faut aussi être patient, mais l’habitude est prise.
Qui aime la Nature ne néglige pas son jardin, pourvu, comme il se doit, de l’arbre aux papillons, de nombreux arbustes aux baies à fruits charnus, et bien entendu d’abreuvoirs, rafraîchis chaque jour, qui permettent d’assister aux bains si joyeux de nombreuses fauvettes à tête noire et de bien autres espèces.
Sans quête d’images, seulement pour le plaisir des yeux.
Quand les êtres papillonnants se font trop attendre, rien n’interdit d’aller faire quelques pas sur un proche petit chemin, pour y photographier le Houblon, la Viorne Obier et ramasser quelques noisettes qu’adorent les mésanges.
Regarder le ciel et les nuages, s’il y en a, admirer, au passage, le vol d’une Bondrée.
Tout est rêve. Et le rêve peut se nourrir de tout.

Cette année aura été pour moi, une belle année de papillons bien que cette saison touche à sa fin.
J’avais eu, les années précédentes, le bonheur et la chance d’en voir plusieurs, passagers d’un jour ou d’un soir, ou invités plus réguliers.
Voici trop longtemps que la superbe Mariée ne m’a pas refait le show qu’elle avait assumé, une nuit d’été dans mon bureau.
D’autres se montrent fidèles.
Le Tircis, l’Ecaille chinée, la Piéride, le Moro Sphinx, le Citron, le Myrtil, le Vulcain ou le superbe flambé…
Mais quelques nouveaux que j’espérais sont venus honorer la fleur.
J’ajoute l’un des plus beaux, un ami de longue date, un peu moins régulier dans ses passages cette année mais qui, antérieurement, m’avait laissé de beaux souvenirs.
Ceci permet également de montrer la différence entre la fleur de l’Eupatoire et celle du Buddleia.
Voici donc un papillon prétexte.

51 – Le Sphinx gazé


52 – Le Machaon


53 – Le Tabac d’Espagne


54 – La Belle Dame


55 – Et le Paon du jour

La Nature est un tout, oui, Patrick, qui incite au rêve et permet de ne jamais cesser de nous émerveiller! La Nature est ton domaine et tes mots savent la chanter! Ici un oiseau, là un ciel, un nuage, un chemin, des noisettes, des fleurs, des papillons.... et des ratons laveurs aurait dit Prévert! Tu as choisi ici de nous montrer les papillons -et les fleurs- et mots et images s'entremêlent avec un égal talent!
Je t'embrasse,

La proximité que tu affectionnes avec les oiseaux sied tout à fait aux papillons de ton jardin et aux photos qui les mettent en valeur. Un jardin que l'on imagine tout à fait délicieux.

Nous avons eu cette année un passage abondant de Tabac d'Espagne pendant quelques jours , par contre pas de gazé... étrange papillon. Il affectionne aussi les fleurs des jachères fleuries. Ce sont des images faciles et reposantes, il faut juste le temps et le cadre....

C'est un jardin extraordinaire
loin des noirs building et des passages cloutés
J'y vol" parfois quand un chagrin m'éprouve
Il suffit pour ça d'un peu d'imagination
Il y a des( canards) papillons qui parlent anglais
En m'disant "thank you very much Monsieur Patrick"

Amitiés Dom

De plus en plus de poésie sur ce forum!
Tout cela va très bien avec nos oiseaux, nos mammifères et bien entendu nos papillons.

Superbement mis en valeur par tes photos Patrick

Je crois qu'un jour je m'y mettrai aussi et tes images me motivent, mais ce sont d'autres objectifs que je n'ai pas encore.

Amicalement

Michel

Patrick et bien voilà 3 MaJ de retard ici chez toi, mais alors je me suis régalé. Des poses animales superbes, bien composées.
La fin avec un crescendo de couleurs organisées pas ces magnifiques papillons. Il faut dire que tu as choisi parmi les plus beaux en espèce que nous offre la nature.

pour ce magnifique partage.

Gygy

Patrick,
En parcourant tes dernières mises à jour je revois avec plaisir certains oiseaux croisés en ta compagnie lors de notre venue au Teich avec Jean Mi,
J'avoue avoir trouvé le Teich un peu en sommeil..........
Mais toi qui le fréquentes assidument tu montres qu'il y a toujours des images à saisir
Je retiens surtout ton bihoreau qui n'avais pas souhaité nous rencontrer mais les autres images sont tout aussi belles
Et puis...........comme tu l'écris:

''Mettons à profit ce calme pour évoquer la vie d’autres ailes''

et je vois que d'autres ailes ont attiré ton regard .........le sphinx est superbe

François

Une série magnifique très bien mise en valeur. Félicitations, je découvre avec plaisir que tu as une corde de plus à ton arc comme on dit

Joëlle, Florent, Jacques, Dominique, Michel, Gygy, François et Robert.

Je vois ce qu’il me reste à faire ! Oubliant les oiseaux, je vais me spécialiser dans la photographie d’insectes…
Mais j’en doute un peu.
Pour montrer que le pas est fort loin d’être franchi, je vous propose en bonus une image déjà ancienne de l’Aigrette Garzette, source d’interrogations.
D’où peut donc provenir cette pigmentation inhabituelle ? Variation dans la constitution naturelle, nature des proies ou bien nature de l’eau ?
Toutes les idées sont les bienvenues.

Amitiés,

Patrick

56 – L’ocre jaune

Un de ces mystères que nous réserve l'oiseau, sur lequel, Patrick, je ne formulerai, modestement, aucune explication, bien entendu, sachant que le naturaliste confirmé que tu es n'a que des hypothèses à proposer! Mais une fois encore ton oeil exercé à su voir ce qu'il fallait voir! Et puis, l'oiseau est beau et l'image en témoigne!
Je t'embrasse,

Elle est jolie cet image mais elle penche un peu d'après l'eau. Pour la teinte je crois qu'elle est la seule à pouvoir répondre

Merci à vous Joëlle et Robert.
J'avoue qu'avec cette image je ressentais comme une gêne; mais, attentif au contraste, je n'ai pas été assez loin.
Heureusement, l'œil aguerri de Robert n'a pas failli.
L'image est redressée et remplacée.
Pour l'explication de ce qui semble être une anomalie, le parcours de la science n'amène rien.
On parle beaucoup de leucisme ou de mélanisme, et c'est tout à peu près, excepté l'influence de la lumière incidente qui parfois fait paraître vert le plumage de Martin ou de Merops, et, d'autres fois bleu.
Cette image ayant été prise en janvier (une journée inoubliable du reste), je vais donc tenter de revoir cette Aigrette et de lui poser franchement la question.
Elle seule connait peut-être bien la réponse

Amitiés,

Patrick

Très belle suite avec ces images d'insectes et ce sphinx si beau!!
pour l'aigrette.. la nature semble avoir ses secrets Patrick