Je vois sur le forum une multitude de photos qui avaient certainement à n'en pas douter un gros potentiel, mais qui, par manque d'équilibre dans la lumière captée son non pas ratées, mais perfectibles.

A mon humble niveau je vais essayer de vous expliquer comment je réalise des photos quand la lumière incite plutôt à rester à la maison.

Quand le sujet photographié est exposé à une lumière difficile dans un lieu pourtant agréable présentant un arrière plan qui favorise un joli bokeh il serait dommage de ne pas tenter une belle capture.

Voici comment je "pense" ma captation.

Je passe un mesure spot et je place le collimateur central ou celui décalé sur la zone que je choisi comme étant pour moi la plus difficile à faire avaler à mon boitier.
Je mémorise cette lumière avec la touche que j'ai préalablement affectée à cette tâche (AF ON) par exemple en prenant soin dans le menu de réglage de préciser que je veux temporiser cette valeur pour 20 secondes par exemple.
Je recadre en composant selon mon humeur et surtout quand j'ai mémorisé sur une zone surexposée je compense en augmentant d'un demi IL. En effet votre boitier va juger sur des valeurs extrêmes d'exposition en essayant de compenser la surexposition en égalisant la zone mémorisée.
En augmentant d'un demi IL vous équilibrez votre composition et vous avez plus de chances de réaliser une meilleure photo.
Quand vous mémorisez sur une zone sous exposée vous faite le contraire en diminuant d'un demi IL la valeur mémorisée.
Un judicieux temps d'adaptation sera nécessaire pour vous habituer aux résultats proposés par votre boitier et à force de pratique vous saurez très rapidement la compensation à apporter pour trouver l'équilibre recherché sur ces lumières souvent trop dure à gérer pour nos boitiers qui ne font que remplacer l'irremplaçable, nos yeux...

merci pour ces explications!

j'avoue que j'ai peu recours à la mesure spot - trop difficile à gérer sur des zozios, souvent très agités ou en vol....

C'EST VRAI QUE LA MESURE SPOT EST PLUS À MÊME DE DONNER DES BONS RÉSULTATS SUR DE LA PROXI OU MACRO...

Merci pour ce petit tuto Jorel

Je suis en plein dedans en ce moment donc c'est très intéressant de voir comment les autres procèdent !

Je me posais la question suivante d'ailleurs : la mesure d'expo ne peut se faire que sur le centre ? Parce que en faisant des photos à la mangeoire souvent quand Dame Nonette se pose là où je souhaite elle ne me laisse pas le temps de mémoriser la lumière et de recadrer. Pour le coup je travaille en manuel et pré-règle en fonction de l'évolution de la lumière, mais en semi-auto ce serait tout de même plus pratique..

Quelle mesure utilises tu pour des oiseaux dkeith ?

Merci Jorel pour ce partage


pour des oiseaux avec du blanc (comme le cincle plongeur) j'utilise très souvent la mesure spot
Dominique

Merci Dominique. Et pour des oiseaux à la mangeoire si tu en fais ?

J'en fait très peu prenant mes quartiers d'hiver en famille en Nouvelle Calédonie (donc pas question d'agrainer pour abandonner 2 mois) mais les rares fois ou je suis allé sur des affûts de copains .Je teste ,si l'oiseau possédé des blancs qui risquent de cramer sous une forte lumière je me mets en spot ,de même si je veux tenter des vols pour gagner en vitesse.Mais uniquement dans ces cas là
Dominique

Ok merci pour ton retour, même si tu ne pratiques pas beaucoup tous les avis sont bons à prendre

La mesure Spot (Nikon) est à coup sur un bon compromis de départ pour éviter les lumière difficiles et comme le dit Dominique sur les oiseaux qui ont un plumage blanc, c'est en effet une bonne solution.
Si tu as un boitier Nikon, tu peux mémoriser la lumière en "spot" sur n'importe quel collimateur, sachant qu'il est souvent préférable et plus rapide de mémoriser avec le collimateur central. Mais dans certaines situations (Macro très précise sur pied) sans bouger le boitier je mémorise la lumière en faisant bouger mon collimateur dans la zone à mémoriser., et je compense ensuite l'exposition si nécessaire.